3P+ : En tant que Président de la Chambre des Mines quelles sont les actions que vous menez dans le domaine du développement du secteur minier guinéen ?

Mr Mamady YOULA : Cela fait maintenant seize (16) ans que je travaille activement dans le secteur minier guinéen ; d’abord, au sein de l’Administration guinéenne, comme Conseiller de plusieurs Ministres des Mines et ensuite, dans le secteur privé, comme dirigeant de la société qui a lancé le premier mégaprojet dans le secteur minier guinéen et comme responsable au sein de la Chambre des Mines de Guinée.

En tant que haut cadre au sein du Ministère des Mines, je me suis personnellement attelé à promouvoir l’investissement privé dans le secteur minier guinéen en travaillant avec conviction, abnégation et loyauté à la promotion de la plupart des grands projets qui ont permis d’attirer l’attention des grands groupes miniers internationaux (Rio Tinto, BHP Billiton, etc.) sur la Guinée. Par ailleurs, en tant que Président du Comité des Experts de CBG pendant plusieurs années, j’ai activement contribué au premier amendement de la Convention de Base de cette société, ouvrant la voie à l’arrivée de nouveaux investisseurs pour le développement des gisements de bauxite de la région Nord-ouest (Boké-Gaoual) de la Guinée. Il y a bien d’autres missions que j’ai mené à bien durant les années passées au Ministère des Mines, mais qu’il serait fastidieux d’énumérer ici.

Au sein du secteur privé et en tant que Directeur Général de la Société Guinea Alumina Corporation S.A., dès 2004 je me suis beaucoup investi pour amener des investisseurs privés de premier plan à s’engager dans la réalisation de la plus grande raffinerie d’alumine greenfield au monde ici en Guinée. Cette initiative destinée à attirer en Guinée des investissements considérables et qui était donc supposée bénéficier du soutien et de la bienveillance de toutes les parties prenantes en Guinée, a été un parcours semé d’embûches et de difficultés. En dépit de ces contraintes et d’un contexte local extrêmement difficile, à partir de 2006 notamment, Guinea Alumina Corporation (Global Alumina) a montré une grande détermination à faire avancer le Projet de Raffinerie d’Alumine de Sangarédi, donnant l’exemple et ouvrant la voie à de nombreux autres investisseurs.

C’est ce même engagement que je poursuis depuis plusieurs années au sein de la Chambre des Mines de Guinée, d’abord en tant que simple membre, ensuite comme Premier Vice-président et aujourd’hui comme Président. Au-delà des fonctions formelles découlant de ma position de Président de la Chambre des Mines de Guinée, fonctions qui me commandent de veiller à la formulation et à la mise en œuvre d’un programme visant à promouvoir et à défendre des intérêts de nos membres, j’ai décidé de m’engager personnellement dans la promotion du dialogue et de la coopération entre le secteur minier et toutes les parties prenantes locales, au premier rang desquelles figure l’Etat.

3p+ : Avant d’être Président de la Chambre des Mines vous êtes avant tout un grand expert du secteur minier, dirigeant d’une grande entreprise minière ; aujourd’hui quelle est votre impression sur le nouveau Code Minier et comment faut-il que ledit Code couvre tous les volets, de l’extraction aux taxes en passant par l’environnement ?

Mr Mamady YOULA : Cette question, comme vous le savez, a beaucoup alimenté la chronique ces deux dernières années ; alors plutôt que de rajouter à la polémique, je voudrais vous dire que, conformément à la ligne de conduite que nous nous sommes fixée, nous avons répondu à la demande du Gouvernement et avons préparé un document récapitulant les observations et suggestions de nos membres sur le nouveau Code Minier que nous avons transmis au Ministre des Mines. De manière très succincte, les observations et suggestions que nous avons adressées au Gouvernement peuvent se résumer comme suit :

La Chambre des Mines de Guinée salue et soutient l’initiative du Gouvernement de la République de Guinée de se doter d’une loi minière (Code Minier et textes d’application) répondant aux attentes des populations guinéennes et aux exigences de l’investissement dans le contexte d’une économie globale. La volonté de l’ensemble de nos membres est d’œuvrer aux côtés du Gouvernement, en apportant nos expériences et expertises, afin d’arriver à un résultat qui soit, d’une part, le reflet fidèle de la volonté politique exprimée par le Chef de l’Etat et, d’autre part, la réponse la plus adéquate au cahier des charges confié à l’ensemble des acteurs impliqués dans ce processus.

Nous pensons humblement que le résultat final auquel nous devons tous aspirer doit permettre : (i) de valoriser les ressources du sous-sol guinéen par une meilleure connaissance du potentiel existant, une plus large exploitation et une transformation progressive au sein de l’économie nationale ; (ii) d’accroître progressivement et significativement les retombées de l’exploitation de ces ressources pour les populations (emplois et revenus), les entreprises locales (sous-traitance, expérience et expansion), les collectivités régionales (développement régional) et l’Etat (revenus fiscaux et développement national) ; (iii) de clarifier, rationnaliser et simplifier les règles de l’investissement en Guinée conformément aux standards internationaux, rassurer les investisseurs en leur donnant des garanties claires sur un certain nombre de questions essentielles et veiller à ce qu’un retour sur investissement à la hauteur du risque pris soit assuré ; (iv) dans sa mise en œuvre, au moins pour les 15-20 premières années, le cadre juridique, réglementaire et institutionnel mis en place doit impérativement prendre en compte les spécificités de la Guinée qui se traduisent, d’une part, par des ressources abondantes et de très bonne qualité et, d’autre part, par des contraintes très importantes pouvant être rédhibitoires pour les investisseurs (absence d’infrastructures, main-d’œuvre très peu qualifiée, lourdeurs administratives, défaillances du système judiciaire, etc.).

En outre, il est important de ne pas perdre de vue que le Code Minier s’adresse au premier chef aux activités d’extractions des ressources minérales ; il y a lieu de prendre garde à ce qu’il ne constitue pas un frein au développement des activités de transformation en raison d’une fiscalité spécifique et inappropriée pour ce type d’activités.

3p+ : Dans ses prérogatives, comment la Chambre des Mines pourrait amener les groupes internationaux à ouvrir largement le capital de leurs filiales locales aux investisseurs du pays, mais aussi à recourir à des sous-traitants nationaux ?

Mr Mamady YOULA : c’est une ambition légitime de la part de la Guinée et des guinéens de vouloir participer davantage à la valorisation des ressources minérales du pays et par conséquent de tirer un plus grand bénéfice de l’exploitation de ces ressources. Je dois vous dire qu’en tant que guinéen je souscris totalement à une telle ambition ; mais la question est de savoir quelle est la façon la plus efficiente pour faire en sorte que cette ambition devienne une réalité tangible et ne se retrouve pas dans le lot des trop nombreux vœux pieux et déclarations de bonne intention.

Tout en commençant par vous dire que je n’ai pas de solutions toutes faites, je peux quand même m’avancer en disant que lorsque nous voulons une chose, il y a lieu tout d’abord de définir clairement ce que l’on veut, c’est-à-dire de se fixer des objectifs clairs, précis et réalistes. Il faut ensuite réfléchir sur les moyens humains, matériels, financiers, etc., à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs dans un horizon de temps donné.

Si je devais répondre de manière précise à votre question lorsque vous parler d’ouvrir largement le capital des filiales locales des groupes internationaux aux investisseurs du pays, je vous dirais que la question du statut de ces filiales a fait l’objet de nombreuses discussions entre les investisseurs et l’Etat. Mais, sauf à réinventer le droit des sociétés et les règles de l’investissement direct étranger, la vraie question est de savoir si des investisseurs du pays (encore faut-il clairement définir ce que l’on entend par investisseur du pays) peuvent prendre des participations significatives dans des projets coûtant plusieurs milliards de dollars US et participer effectivement à la réalisation des investissements.

Ceci dit, certains pays comme l’Afrique du Sud et l’Angola par exemple, ont mis en œuvre des programmes ‘’d’empowerment’’ de l’actionnariat local avec des fortunes diverses. Si l’on excepte le cas de l’Afrique du Sud qui s’est appuyé sur un contexte historique spécifique, de tels programmes se trouvent en général confrontés au problème du financement et à celui plus sensible de l’équité dans le choix des bénéficiaires.

Mais la démarche qui me paraît être la plus réaliste et la plus saine à long terme est celle qu’ont empruntée la plupart des pays émergents et sur laquelle la Chambre des Mines travaille déjà et essaye de développer une collaboration avec le Gouvernement afin d’œuvrer à l’amélioration d’un certain nombre d’éléments dont : (i) le cadre juridique et réglementaire, (ii) la sécurité et l’environnement général des affaires, (iii) un système judiciaire efficient et assaini, (iv) un système bancaire performant, (v) la formation et le renforcement des capacités de la main d’œuvre locale, (vi) les mesures d’accompagnement.

Ces mesures devraient permettre de développer de manière efficiente des PME et PMI locales susceptibles de s’insérer progressivement dans le processus de production des grands projets miniers développés par les groupes internationaux.

3p+ : Comment faire pour qu’il y ait une flexibilité de dialogue entre l’Etat et les entreprises minières installées en Guinée ?

Mr Mamady YOULA : La Chambre des Mines de Guinée est une organisation apolitique et à but non lucratif régie par les lois et règlements de la République de Guinée. Nos Statuts et Notre Règlement Intérieur nous obligent à entretenir de bonnes relations avec l’Etat et avec toutes les parties prenantes locales en général. Nous sommes donc très clairement pour un dialogue le plus large possible avec l’Etat.

Mais je peux comprendre qu’en tant qu’observateur attentif de la scène politique et socioéconomique de la Guinée, vous vous interrogiez sur la qualité du dialogue entre l’Etat Guinéen et les entreprises minières installées en Guinée. En effet, sans remonter jusqu’aux premières années de l’Indépendance de la Guinée et à la lumière des relations pour le moins agitées entre la Guinée et les investisseurs miniers au cours de la dernière décennie, il serait tout à fait illusoire de prétendre qu’il y a eu une quelconque flexibilité dans ce dialogue, si dialogue il y a eu. Constatant depuis quelques années l’étiolement progressif du fil du dialogue entre l’Etat et le secteur minier et la perception de plus en plus négative – pas toujours justifiée, au demeurant – du secteur minier au sein de l’opinion publique guinéenne, la Chambre des Mines de Guinée a entrepris un travail de réorganisation interne en vue, d’une part, de se poser en interlocuteur crédible et facilitateur du dialogue entre l’Etat Guinéen et le secteur minier et, d’autre part, de formuler et mettre en œuvre une véritable stratégie de communication destinée à mieux informer les représentants de l’Etat, les parties prenantes locales et l’opinion publique guinéenne en général.

3p+ : Comment expliquez-vous aujourd’hui le retard pris dans la mise en œuvre de certains projets miniers en Guinée ?

Mr Mamady YOULA : Au-delà des conditions préalables susceptibles de favoriser l’investissement direct étranger dans un pays et de la disponibilité des ressources minérales, le développement de très grands projets dans le secteur minier requiert que de nombreuses autres conditions soient remplies concomitamment : (i) la viabilité économique et financière du projet objet de l’investissement qui elle-même dépend de facteurs à la fois locaux et internationaux, d’où l’importance de savoir saisir l’opportunité de l’investissement lorsque le contexte y est favorable, (ii) une période de stabilité sociopolitique et juridique suffisamment longue pour permettre aux investisseurs de négocier avec le pays hôte les conditions juridiques, économiques et financières de leur investissement et développer le projet correspondant sans qu’aucun bouleversement ne vienne contrarier ce processus complexe.

Si vous faites un retour en arrière sur les sept dernières années, vous vous rendrez compte que nous avons traversé et vivons dans une sorte d’instabilité politique et institutionnelle, mais aussi avec beaucoup d’incertitudes juridiques. Pendant toutes ces années, les précédents gouvernements ont parlé de la révision des conventions minières sans que des dispositions concrètes ne soient prises pour faire aboutir le processus et en sortir au plus vite. Il aurait été plus avantageux pour la Guinée et pour les investisseurs que ce processus se fasse vite pour fixer des règles du jeu claires. En outre, des titres miniers ont été octroyés à des personnes ou à des sociétés qui n’étaient manifestement pas en mesure de les mettre en valeur ou qui avaient tout simplement l’intention de s’en servir pour réaliser des plus-values sans intention de les développer.

3p+ : Quel est l’impact socio-économique des sociétés d’exploitation des ressources minières sur les zones d’évolution des grandes sociétés minières en Guinée ?

Mr Mamady YOULA : La question que vous abordez ici est au cœur d’un enjeu fondamental pour le développement à long terme de nos ressources naturelles et pour le développement durable de notre pays. Cet enjeu, pour être correctement pris en compte, doit reposer sur deux piliers principaux : (i) un ensemble de lois, règlements et institutions définissant les standards dont le pays souhaite se doter en la matière ainsi que les modalités de mise en œuvre de ces standards et (ii) des sociétés minières travaillant selon des standards répondant aux minima requis par les lois et règlements en vigueur dans le pays et qui disposent d’une vraie politique en matière de santé et sécurité sur les lieux de travail, de protection de l’environnement et de relations responsables avec les communautés locales dans les zones d’implantation des projets.

Dans le cas de la Guinée, il est heureux de constater que ce sont les compagnies minières qui sont très clairement en pointe en matière de politique SSEC (Santé, Sécurité, Environnement et relations Communautaires) et de la notion de RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) au sens large. Mais il y a lieu d’ajouter que si certaines compagnies mettent très clairement ces considérations au centre de leurs préoccupations et même de leur ‘’Business Model’’, ce n’est malheureusement pas le cas de toutes les compagnies, car il y a encore des compagnies qui mettent ces valeurs très loin derrière les considérations financières et industrielles. Il appartient donc au Gouvernement de veiller à ce que les standards nationaux en matière de SSEC soient strictement appliqués par toutes les compagnies désireuses d’exploiter les ressources naturelles du pays.

3p+ : Qu’est-ce qu’il faut pour que la Guinée passe de l’extraction à la production industrielle des matières premières issues de son sous-sol ?

Mr Mamady YOULA : Pour bien comprendre les enjeux liés à la transformation sur place des ressources minérales, il faut savoir que ces deux étapes de l’exploitation de ces ressources sont très distinctes et offrent souvent très peu de synergies. Si nous considérons le cas de la bauxite par exemple, il existe deux niveaux de transformation que sont la transformation de la bauxite en alumine et celle de l’alumine en aluminium.

S’il existe un réel bénéfice économique à associer l’extraction de la bauxite avec sa transformation sur place en alumine, les bénéfices qui pourraient être tirés de l’association entre la production d’alumine et sa transformation sur place en aluminium peuvent être totalement annulés voire négatifs. En effet, si on ne tient compte que de ce facteur de synergie (production sur place) sans tenir compte du facteur le plus critique pour la transformation de l’alumine en aluminium, à savoir l’énergie mais surtout une énergie à un coût abordable, la décision pourrait s’avérer totalement inopportune et être contre-productive.

Si j’ai tenu à vous donner cet exemple, c’est pour vous dire que si notre pays souhaite promouvoir la transformation de ses ressources minérales sur place, il y a toute une série de mesures à mettre en œuvre pour arriver à un résultat qui réponde aux impératifs d’un tel exercice. Je vais donc continuer avec l’exemple de la bauxite pour vous donner quelques éléments susceptibles de soutenir une telle politique, tout en précisant que la démarche et le raisonnement valent pour les autres ressources minérales : (i) Encore une fois, il faut se fixer des objectifs clairs, précis et réalistes ; par exemple la Guinée qui détient les plus importantes réserves mondiales de bauxite et ne représente même pas 1% du marché mondial de l’alumine, pourrait se fixer l’objectif d’atteindre 5% du marché mondial de l’alumine (environ cinq millions de tonnes par an) à l’horizon 2020 et éventuellement 10% à l’horizon 2025. (ii) La Guinée devrait dans cette perspective adopter et mettre en œuvre une batterie de mesures légales et réglementaires, fiscales, économiques et dans d’autres domaines éventuellement, visant à inciter les investisseurs à s’orienter vers la transformation de la bauxite sur place plutôt que vers son exportation en l’état ; un accent particulier devrait être mis sur les incitations concernant la première unité de transformation qui est toujours la difficile à faire aboutir mais qui ensuite incite d’autres à suivre.

3p+ : A l’heure de la mondialisation quels sont les grands défis qui attendent le secteur minier guinéen ?

Mr Mamady YOULA : En tant que Nation, le but ultime de toutes les actions que nous menons quotidiennement et chacun dans son domaine, est d’améliorer le bien-être de l’ensemble des populations de cette Nation sans compromettre celui des générations futures. De manière un peu caricaturale, je dirais que pour atteindre cet objectif nous avons deux stratégies : soit nous essayons de produire tout ce dont nous avons besoin et consommons tout ce que nous produisons- ce qui serait une attitude autarcique intégrale et certainement utopique – ou alors nous produisons les biens et services pour lesquels nous disposons d’un avantage comparatif et que nous échangeons avec le reste du monde.

Cet exemple qui illustre un vieux principe de l’économie et qui est à la base des théories du commerce international, de la théorie économique dominante de ces dernières décennies et donc de la mondialisation, m’amène à vous répondre que pour être pragmatique, non seulement nous devons nous accommoder de la mondialisation mais nous devons également savoir en tirer le meilleur parti. Nous devons considérer le fait que dans les conditions actuelles, nous avons besoin du reste du monde pour les capitaux, les connaissances, le savoir-faire, les équipements et la technologie nécessaires à la mise en valeur de nos ressources ; et même si nous avions tous ces facteurs, nous aurions encore besoin du marché que représente le reste du monde pour pouvoir vendre nos productions.

Au-delà du fait de savoir si nous devons nous inscrire dans la mondialisation et comment nous devons le faire, la mondialisation projette notre pays au-devant de défis qui dépassent le seul cadre du secteur minier et dont, à mon humble avis, nous ne prenons pas toute la mesure. Lorsque vous observez les enjeux de notre monde d’aujourd’hui et que vous voyez la manière dont les grands pays ou les grands ensembles régionaux du monde se mettent en ordre de bataille pour faire face à ces enjeux et défendre leurs intérêts, on devrait certainement s’inquiéter du fait que notre pays est très peu préparé à faire face, qu’on le veuille ou pas, à la compétition dans laquelle nous sommes de toute façon engagés.

Quand vous voyez par exemple que le Libéria et la Sierra Leone, qui sont sortis des affres de la guerre civile il y a seulement quelques années et qui mis ensemble ont une population totale et un PIB inférieurs à ceux de la Guinée, ont connu des avancées très significatives dans le développement du minerai de fer et sont aujourd’hui clairement en avance sur la Guinée tant en termes de production effective et surtout de développements en cours, vous pourrez certainement vous faire une idée des risques auxquels nous sommes exposés. Cela est d’autant plus vrai que dans ces deux pays, vous retrouvez peu ou prou les mêmes acteurs mais qu’en plus leurs productions cumulées qui pourraient atteindre 50 à 60 millions de tonnes par an dans les cinq prochaines années, visent les mêmes marchés. Voila un bon exemple des défis que nous pose la mondialisation.

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