L’autorité guinéenne a interdit la prière collective nocturne en cette période de Ramadan depuis le 02 mai 2021. Une interdiction qui a été décriée par des fidèles musulmans.

Ce mercredi l’Agence Nationale de la Sécurité sanitaire a au cours d’un point de presse le directeur général à expliquer les raisons de cette décision.

« Sur le plan technique sanitaire ça des risques, un haut risque de propagation. Et en conséquence de tuer les gens et qu’on augmente le nombre de morts après. Est-ce que le mois de ramadan est fait pour ça? », S’interroge Dr Sakoba Keita.

Dr Sakoba Keita a dans ces explications ressorti d’autres raisons liées à cette décision annoncée par le secrétariat des affaires religieuses.

« Certains passent la nuit à la mosquée et même route la journée depuis le début du mois de ramadan jusqu’à la fin il ne sorte que le jour de la faim. La promiscuité c’est quoi c’est quand il y a plus de 3 personnes qui dorment dans un même endroit. C’est ça la définition de la promiscuité. Mais il y aura combien de personnes qui vont dormir dans la mosquée ? Il suffit qu’il y ait un seul malade là-bas pour que tout le monde soit contaminé. Et quelles sont les catégories d’âge qui passe la nuit dans la mosquée ? Ce sont les plus âgés, malheureusement pour nous ce sont les plus âgés qui meurent avec cette maladie », a-t-il fait savoir.

Et de poursuivre en donnant les statistiques actuelles sur la maladie de COVID-19.

« Actuellement on a un taux positivité qui avoisine les 12 à 13%, alors que l’année dernière au mois de carême on était à 1 et 2%, deuxièmement le taux d’occupation du lit qui était à 20% est monté à 35% et le taux de réanimation qui était à 10% est à 33% ».

L’Agence Nationale de la Sécurité sanitaire a invité les citoyens à se faire vacciner pour freiner la chaine de contamination. Plus de 10 lieux de vaccination seront ouverte à cet effet dans les cinq communes de la capitale.