Victime d’une attaque par un inconnu le samedi 10 février au quartier Dar-es-Salam dans la commune de Ratoma, le président du conseil national des organisations de la société civile est revenu ce mardi 13 février sur l’agression dont il fait l’objet.
C’est aux environs de 23 heures samedi lorsqu’il quittait son lieu de service que Dansa Kourouma est tombé dans le guet-apens d’un inconnu. Il explique la scène « j’ai pris la route de Hamdanlaye -Bambeto, parce que la circulation était rétablie. Arrivé au carrefour Dar es Salam, il y avait un Homme qui était arrêté sur le trottoir qui se faisait passer pour un passant. Et à 10 mètre de lui, il a sorti une grosse pierre qu’il a cogné contre mon pare-brise. Le choc a arraché le tableau de bord et la pierre a terminé sa cours sur ma tempe gauche. Heureusement j’ai pu contrôler le véhicule et j’ai directement filé vers l’hôpital Sino Guinéen pour les premiers soins. »
Le président du CNOSCG déplore cet acte qu’il qualifie d’acte prémédité, « Cet Homme n’attendait que moi, parce que beaucoup d’autres véhicules sont passés sans être caillassé. Et puis il n’y avait pas de manifestations ni de barricade au rond-point de Bambeto donc cet acte isolé et prémédité destiné contre ma personne me révolte, » a t-il ajouté.
Dansa Kourouma n’a pas apprécié non plus que certaines personnes donnent une connotation ethnique à cette attaque « Tout peut exister dans un pays où les références sécuritaires ne sont pas au beau fixe. Mais ce qui est déplorable c’est lorsque de tels actes se produisent et que sur les réseaux je vois des personnes mettre ça sur un angle ethnique jusqu’à ceux qui ne sont pas de la même communauté que moi se réjouissent de l’incident. Cela me donne à réfléchir, jusqu’où le niveau de division et le repli identitaire sont arrivé à un niveau même les acteurs de la société civile ne sont pas épargnés, » relève le président du conseil national des organisations de la société civile.
Pour terminer Dansa Kourouma dit avoir porté plainte contre x dans l’espoir de retrouver son agresseur.