L’insalubrité gagne de plus en plus dans la capitale, la commune de Ratoma qui était supposée la plus propre de la capitale semble affichée la même image que celle des autres. Le cas du quartier Nassroulaye 2 précisément au camp carrefour ou une montagne d’ordure avec des fumées épaisses affectent la santé des riverains.
Si autre fois elle était considérée comme la plus propre, de nos jours la commune de Ratoma ne présente plus une image reluisante, pour le constater, il suffit juste de faire un petit tour de la cité de la capitale guinéenne. Le carrefour Nasroulaye n’échappe plus à cette mauvaise image de Conakry, ou un dépotoir d’ordure est aménagé au centre de la circulation obstruant la circulation des engins roulants et affecte dangereusement la santé avec des fumées interminables. Un citoyen de la zone rencontré, décrit les conditions sanitaires auxquelles ils sont confrontés : « La fumée et les ordures nous embêtent, cette fumée peut faire un mois sans être éteint. Les autorités ne s’intéressent même pas à cela, ils ne se soucient guerre de notre santé. Maintenant, on ne peut plus louer nos maisons à cause de toutes ces ordures, de toute cette fumée. Nos locataires ont quitté ils disent préserver leurs santés » dit ce riverain.
Cet autre rencontré, détenteur d’un restaurant ne manque pas de plainte aussi pour déplorer la présence de ces ordures « Nous sommes dans un restaurant, ou les gens viennent s’asseoir pour manger. Mais cette fumée nous empêchent, c’est à travers elle que nous avions été attaqués par les bandits qui nous ont dépouillés de nos biens » déplore t-il.
Une situation inquiétante aux yeux de ces victimes qui craignent pour leurs sécurités mais aussi leurs santés. Ils interpellent les autorités dans l’espoir de se débarrasser un jour de cette montagne d’ordure :
« Nous demandons à l’Etat guinéen de nous venir en aide sinon ça ne sera pas bon pour nous » s’inquiètent ces populations.
Cette situation relève malheureusement l’incapacité avérée des structures engagées dans la lutte contre l’insalubrité. Et pourtant le président Alpha Condé avait lancé courant 2016 une opération coup de balai qui n’a pas eu d’impacte sur le terrain. A cette opération s’ajoute également la police verte parrainé par le gouverneur de la ville de Conakry Général Mathurin Bangoura, seulement, les résultats se font attendre.