On constate de nos jours que la jeunesse d’Afrique en générale est sous la tentative de l’immigration clandestine. Et ceci dans le seul but de réussir. Cette immigration est devenue un fléau d’envergure internationale.
La République de Guinée n’est pas restée en marge de ce phénomène car étant l’un des pays les plus pauvres de l’Afrique noire.
En effet, si d’aucuns pensent que c’est la meilleure issue pour la réussite, d’autres considèrent l’immigration clandestine comme un moyen de se suicider, sachant que beaucoup de jeunes ont perdu leurs vies dans le désert du Sahara ou dans la mer méditerranée.
Pour Ousmane Dabo, étudiant diplômé : « C’est une situation qui intrigue bon nombre de personnes. D’ailleurs, comme l’indique son nom, l’immigration oui, mais clandestine, c’est ce qui n’est pas bon. Parce qu’on dit souvent que tout ce qui est clandestin, c’est quelque chose qui ne respecte pas les règles et les principes du jeu. Donc les jeunes Africains aussi qui sont tenté d’aller vers l’Europe où vers les autres continents pour se trouver une nouvelle vie, je pense que c’est bien, mais c’est n’est pas la méthode d’aller vers la Libye, la Méditerrané pour y laisser sa vie alors que nous avons une famille qui compte sur nous. Donc j’interpelle tous les jeunes de passer par la voie légale.»
Un commerçant qui a requiert l’anonymat, a pour sa part affirmé que le gouvernement doit créer des conditions, «parce que si ces conditions ne sont pas mises en place, c’est ce qui pousse les jeunes diplômés sans emploi à aller dans d’autres pays afin de trouver une vie meilleure. À supposer qu’un jeune finisse ces études et qu’il fasse des années sans même avoir un stage, tout cela peut exciter les jeunes à aller dans d’autres pays. Le gouvernement doit donner des moyens à ces jeunes, ou créer des conditions pour qu’ils puissent rester ici et qu’ils puissent entreprendre quelque chose pour subvenir à leurs besoins ».
Idiatou Baldé, Mère de famille pense que la situation économique, politique et sociale dans laquelle vivent certaines familles, poussent les jeunes à prendre le chemin de l’exil. « Ils partent dans l’espoir de subvenir aux besoins de leurs familles et leurs entourages, ainsi que d’autres pour la concurrence entre les familles. Mais tout cela est dû aux manques d’emplois et d’occupation des jeunes. La corruption, le népotisme, le favoritisme ».