C’est dans la soirée de ce mardi 31 Mai que le gouvernement de la transition a annoncé la hausse du prix des produits pétroliers. Désormais le litre d’essence passe de 10000 GNF à 12000 GNF.

Suite à cette situation qui provoqué la colère et le désespoir chez certains citoyens  de la capitale, le ministre porte parole du gouvernement  a évoqué les raisons qui ont prévalu à cette hausse. Il affirme que des efforts ont été faits mais les pertes étaient devenues importantes pour l’État.
« Il faut noter que nous n’avons augmenté que de 20% alors que sur le marché mondial le prix du litre s’est apprécié de 33%. C’est déjà un effort après avoir essayé de contenir en vain le prix du litre pour le consommateur guinéen à 10000 GNF.  Malheureusement les pertes étaient devenues très importantes pour l’État, On a tout essayé, on a renoncé à toutes les taxes sur les hydrocarbures hormis la taxe sur le fond d’entretien routier. Les efforts ont été faits sur tous les compartiments et maintenant c’est une crise comme tout le monde le sait qui intervient à la suite du conflit Russo-ukrainien et aussi des difficultés qui sont entraînées par la crise post-covid », a élucidé Ousmane Gaoual Diallo.
Il s’est également prononcé sur le communiqué du CNRD sur ce qui est de l’interdiction des manifestations en cette période de transition.

Il dira,  «Les manifestations ont été circonscrites à l’intérieur des espaces bien délimités et c’est sur la voie parce qu’on veut éviter que cela n’ait un impact sur le fragile équilibre social, sur la conduite de la transition. Je rappelle que se réunir, échanger, critiquer à l’intérieur des espaces délimités par cette déclaration n’est pas interdit, c’est sur la voie publique que les manifestations ont été proscrites pour une période bien déterminée et pour des choses que nous connaissons. Nous devons rechercher les mécanismes et règlements de nos contradictions autres que la rue. Il ya encore beaucoup de possibilités de se mettre autour de la table, de discuter, d’échanger et d’essayer de voir si on ne peut pas trouver par ce canal là un dépassement des contradictions actuelles».