La présidente du Conseil économique et social revient sur l’arrestation des syndicalistes juste après une rencontre qu’ils ont eu avec elle. Ces syndicalistes qui ont séjourné quelques jours en prison avant d’être libéré sont accusés d’avoir lancé un mot d’autre de grève dans le système éducatif guinéen dans l’illégalité.
D’après la présidente du conseil économique et Sociale, les deux syndicats étaient allé chez elle (CES) pour discuter du problème de la grève qui secoue le système éducatif ces derniers jours. Elle dit avoir porté pliante contre ces gendarmes ou encore la hiérarchie de la gendarmerie pour non respect de la loi.
« C’est dans le cadre du respect de la loi, parce qu’aujourd’hui, c’est le Conseil économique et Social qui est victime qu’on pense qui est complice pour l’arrestation de ces deux syndicalistes. Hors, on n’avait pas une réunion prévue ici le samedi et puis mieux, la loi nous dit qu’à partir de 18 heures jusqu’à 6 heures du matin, on ne doit pas arrêter une personne même si elle a commis des crimes » Déclare la présidente de cette institution avant de poursuivre
« Moi, en tant que syndicaliste, si un syndicaliste est en faute, je peux plaider coupable, mais je vais l’écouter et c’est ça aussi le rôle du Conseil économique et Sociale ; donner des conseils, donner des avis et des recommandations aux décideurs pour qu’ils prennent le bon chemin. Faire la part des choses pour trouver la solution idoine » précise-t-elle.
Pour Hadja Rabiatou Serah Diallo, l’avenir des enfants est en jeu et qu’il ne sert à rien de continuer à piétiner cet avenir. « Ça ne sert à rien de se taper la poitrine ou alors d’empêcher nos enfants d’aller à l’école. Ils sont l’avenir de ce pays. Donc je pense que chacun doit pouvoir s’investir, on fait la loi, c’est en cas de conflit que la loi nous départage, donc la plainte, c’est pour le respect de l’Etat de droit et le respect de la démocratie en république de Guinée » martèle la président de cette institution.