Le jeudi 28 Avril 2016, des mouvements syndicaux ont annoncé à la presse qu’ils ont portés une plainte contre le secrétaire général de la CNTG, pour faux et usage du faux. Une affaire qui remonte depuis  Août  2015.

Selon les dires  de ces syndicats plaignants, le secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo s’est attribué par la force d’un poste au sein du mouvement syndical guinéen « il se permet de se proclamer président de ce mouvement sans le consentement d’aucun groupe syndical membre, il se croit tout permis »

 En réponse à ces accusations, la CNTG estime que toutes ces accusation portées sur son secrétaire général est non événement,  car c’est la loi guinéenne qui a décidé sur ce dossier. Pour le secrétaire  général adjoint de la CNTG, le code de travail, fait à Conakry en 2012, dans son chapitre 03 attribue les organisations syndicales, les articles 323.4, 323.5, 323.6, 323.8 dictent ce qu’on appel la représentativité, la loi dit.

 « Pour  être  représentatif, il faut avoir au moins  20% dans un secteur donné,   dans une entreprise donnée, ou dans une ville géographique donnée, et ce texte n’est pas du CNTG » indique Mamadou Mansaré adjoint du secrétaire général du CNTG.

La question de savoir si Amadou Diallo, va répondre à la plainte portée sur lui, en tout cas ses camarades comptent l’accompagner au tribunal de 1ere instances de Kaloum, pour donner plus de force à la justice. « Nous savons la force de frappe qui est derrière nous, donc les travailleurs sont tous prêt à débarquer sur le tribunal ce jour là, le secretaire général de la CNTG ira au tribunal avec son avocat et son conseil juridique » explique Mamady  Mansaré

«  Le conseil juridique et l’avocat du secrétaire général, nous a donnés des conseils pour ne pas être en port-à- faux avec la loi » ajoute Mamadou Mansaré.

Saidou Welden

 

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