Le ministère de la Justice garde des Sceaux a procédé ce mercredi au lancement officiel du projet partenaire pour l’accès à la justice en Guinée. C’est un projet qui est piloté en collaboration avec partenaires global Coginta et le Cecide. De nombreux cadres du département de la justice et de la sécurité ont pris part à la rencontre.

L’objectif des maisons de justice est de permettre à toute la population et à tous les niveaux d’avoir accès à la justice et à comprendre ses mécanismes de fonctionnement. 
Dans son discours de circonstance, la directrice nationale d’accès au droit et à la justice Hadja Aissatou Forèt Diallo a expliqué que la maison de justice est un mécanisme de règlement à l’amiable des conflits identifiés pour permettre à l’avenir aux citoyens les plus défavorisés et les plus vulnérables des zones rurales et urbaines de pouvoir régler leurs conflits de voisinage par la conciliation et la médiation.

Au delà de son objectif général qui permet à tous les citoyens d’avoir accès à la justice, ce projet comprend également des objectifs spécifiques qui seront appliqués sur le terrain, indique le coordinateur de ce projet, Saa Pascal Tinguiano. Il souligne que l’exécution de ces objectifs spécifiques se fera en collaboration avec la justice à travers la direction nationale de l’accès au droit et à la justice.

Des objectifs qui sont entre autres, participer au renforcement des capacités du personnel du ministère de la Justice sur les outils nécessaires à la sensibilisation des citoyens sur leurs droits et les services juridiques existants.
Équiper ces maisons de justice en vue de favoriser un environnement idéal de travail pour le personnel qui va exercer dans ces maisons de justice.

Les partenaires au développement se réjouissent du lancement de ce projet. Une Occasion pour l’ambassadeur des Etats-Unis en Guinée de mettre un accent particulier sur les vindictes populaires, signes de manque de confiance des populations en la justice. Denis Harkins a saisi également l’opportunité pour remercier les forces de l’ordre qui défendent parfois le droit de quelques présumés malfrats sujets à ces jugements populaires par endroit à travers le pays.

Pour la mise en place de ces maisons en Guinée, cinq régions seulement pourraient pour le moment, bénéficier de l’implantation de ces infrastructures, a indiqué le coordinateur de ce projet.