La contestation se poursuit en Guinée. L’opposition dénonce toujours les conditions d’organisation des législatives du 30 juin prochain. Et réclame le départ de l’opérateur technique Waymark censé réviser le fichier électoral ainsi que la prise en compte du vote des Guinéens de l’étranger. Les manifestations de jeudi ont coûté la vie à plusieurs jeunes Guinéens. « J’étais à la morgue de Donka, il y a six morts dont quatre par balles », a confirmé le chef de file de l’opposition guinéenne, le président de l’UFDG, Elhadj Cellou Dalein Diallo.
Par contre hier le gouvernement, faisait état « d’un mort par balle et 10 blessés dont un par balle. Les circonstances, pour le mort et le blessé par balle, ne sont pas encore élucidées » selon un communiqué du gouvernement Guinéen.,
Vendredi de nouvelles échauffourées ont opposé les militants de l’opposition et forces de l’ordre.
Par ailleurs, face à l’acuité persistance de la violence en Guinée, le représentant de l’Union Européenne Philippe Van Damme, prévient : « Les responsables politiques de tout bord doivent appeler leurs militants au calme et à la retenue. Car ils seront les seuls à rendre compte devant l’histoire pour dérapage dans ce pays ».