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Interdiction d’importation des produits pharceutiques : le secrétaire général du syndicat des pharmaciens s’exprime

Dr Manizé Kolié, secrétaire général du syndicat des pharmaciens s’est exprimé  samedi  14 mars 2021 sur la décision du chef de l’Etat d’interdire l’importation des produits pharmaceutiques par des commerçants.

Selon le secrétaire général du syndicat des pharmaciens professionnels de Guinée, cette ordonnance du président Alpha Condé du 11 mars 2021 est historique et vient mettre fin à une lutte de 35 ans des pharmaciens.

Interrogé sur cette mesure du chef de l’Etat par notre rédaction, Dr Manizé Kolié pense que « C’est une victoire et il faut remercier le chef de l’Etat pour avoir oser franchir le pas. Avant lui en Afrique, il y a que deux chef de l’Etat qui l’ont fait, c’est-à-dire le djiboutien dans la corne de l’Afrique et le Rwanda. Ce n’est pas facile pour un chef de l’Etat, mais il l’a fait parce qu’il a préféré la sécurité sanitaire de son pays, aux richesses fabuleuse(…). Je crois que dès la semaine prochaine nous passerons des paroles aux actes à travers notre ministère de tutelle », a -t-il fait savoir.

Cette décision restera dans l’histoire comme le 28 septembre 1958


Et de poursuivre « le Président Alpha Condé a posé deux grands actes, d’abord la réduction drastique du nombre de société grossiste. La Guinée était plus qu’une poubelle. On ne connait même pas le nombre de grossiste qui ravitaille la Guinée, en quelle qualité de produit ».
Pour ce qui est de cette décision, le secrétaire général du syndicat des pharmaciens professionnels de Guinée ne manque pas de qualificatif. Il dira que « la décision historique du conseil des ministres du 11 mars dernier restera dans l’histoire comme le 28 septembre 1958. C’est l’indépendance sanitaire de la Guinée qui a été programmé et je crois que c’est la jeunesse qui va en bénéficié, c’est-à-dire être sûr de consommer les médicaments de qualité. Parce que combien de personnes sont morts en 35 ans ?». 

Les pharmaciens sont prêt à mourir, mais la décision là sera appliquée

Pour Docteur Manizé, le progrès apportés dans le domaine de la santé en Guinée un progrès négatif tant que l’autorité ne s’arme pas dans la lutte contre les faux médicaments.
« Aujourd’hui, on parle d’une unité d’imagerie médicale qui a en son sein une unité de dialyse. Mais est ce qu’on a besoin de traité les reins d’un jeune que s’il se nourrit bien et si il se soigne bien. 

S’agissant du prix des médicament jugé par les citoyens très chère le pharmacien répond que c’est un faux débat. «Je préfère qu’on me dise que c’est chère et que c’est ce qui va me guérir que d’aller là où je vais prendre un médicament pour mourir».

Malgré tout, Dr Manizé Kolié reste optimiste sur l’applicabilité de cette décision: «Les pharmaciens sont prêt à mourir, mais la décision là sera appliquée».


Pour rappel, le chef de l’Etat a ordonné l’interdiction d’importation des produits par des opérateurs économique. Il a invité les ministres concernés à veiller strictement au respect de cette mesure.

Morciré Camara

CAN2021: voici la liste des joueurs sélectionnés

Une conférence de presse a eu lieu ce jeudi 11 mars à la fédération Guinéenne de football, l’objectif de cette conférence est la présentation de la liste des joueurs convoqués pour la 5ème et 6ème journées des éliminatoires au compte de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations « CAMEROUN 2021 »

Voici les noms de joueurs convoqués: 

1- Keïta Aly Suède Gardiens
2- Camara Moussa Guinée
3- Koné Ibrahim. Malte Défenseurs

4- Sylla Issagha France
5- Bangoura Mohamed Guinée
6- Sankhon Ibrahima Sory Belgique
7- Camara Naby Guinée
8- Camara Mohamed Aly Suisse
9- Sow Saïdou France
10- Kanté Ousmane France
11- Conté Ibrahima Sory France
12- Taoré Mohamed Jalil Guinée Milieux

13- Diawara Amadou Italie
14- Camara Mohamed Mady Grèce
15- Mara Kamso République tchèque
16- Keïta Naby Angleterre
17- Sylla Morlaye Guinée
18- Conté Ibrahima Sory Bulgarie
19-Kane Mamadou Azerbaïdjan Attaquans

20- Barry Yakhouba Gnagna Guinée
21- Kaba Sory Danemark
22- Bayo Mohamed France
23- Kamano François Russie »

La Guinée recevra à Conakry les aigles du Mali le 24 mars au stade général LANSANA CONTÉ et le 28 mars la Namibie jouera à domicile contre la Guinée.

Guinée :la réfondation de l’Etat passe aussi par la réalisation progressive des infrastructures

Le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) mise sur les infrastructures socio-économiques pour améliorer le niveau de vie des Guinéens et booster la croissance économique du pays. En témoignent le nombre de chantiers lancés ou qui ont repris sur l’ensemble du territoire national depuis le 5 septembre 2021.

Le CNRD semble avoir sonné la fin de la récréation en accordantune attention soutenue aux processus de passation et l’exécution des marchés  dans les délais.En deux ans, les résultats sont visibles.

« 2 252 kilomètres de routes réalisés en deux ans »

Les routes du pays sont pratiquement en chantier. Le premier acte posé par le Président de la transition dans ce secteur, aura été la relance des travaux de construction de la route nationale N°1 Coyah-Mamou-Dabola.

A la suite de cela, le colonel Mamadi Doumbouya a procédé le 13 juillet 2022 à la pose de la première pierre de l’échangeur de Bambéto, dont les travaux sont très avancés à ce jour. Ce projet financé à hauteur 246 millions de dollars US est exécuté par l’entreprise chinoise China Hydro, pour une durée de 30 mois.

Dans la foulée, les travaux de construction des échangeurs du KM36 et de Kagbelen ont été relancés. A Kagbelen, le pont « Paul Kagamé » a été inauguré et celui du KM36, déjà mis en service attend quelques travaux de finition pour être pleinement opérationnel.

Faut-il aussi rappeler qu’en janvier 2023, les travaux du pont à péage de Tanènè, long de 126 mètres, permettant le remplacement des 4 ponts construits en 1957 ont été lancés par le Premier ministre Dr Bernard Goumou. Les travaux de cet important ouvrage de franchissement 269 milliards GNF, avec poutre longitudinale en acier, tablier en béton, avec 2 voies, et d’une longueur totale des voiries de raccordement de 3 km, progressent à la satisfaction des autorités.

Une véritable course contre la montre est lancée pour doter le pays d’ouvrages de franchissement modernes, sécurités et adaptés aux défis du moment. Dans cette dynamique, les travaux de construction de cinq ponts et leurs voies d’accès sont en cours à Conakry et Coyah. Il s’agit des ponts de Kakimbo, Kiroti, Démoudoula, Kissosso et Kassonya ainsi que leurs routes d’accès dans le grand Conakry. Le coût de réalisation s’élève à 59,99 millions d’euros, pour un délai d’exécution de 30 mois.

Dans une dizaine de villes, les travaux de bitumage des voiries urbaines sont entamés. Il s’agit de Gaoual (10 km), Macenta (11,2 km) Yomou (11 km), Koubia 9,3 km), Kérouané 11,3 km) Mali 17,1 km), Tougué 15 km), Koundara (8,3 km), Dabola (8,5 km), Kindia (8,5 km).

Selon le ministre des Infrastructures, qui s’exprimait à l’occasion de l’inauguration du pont « Kagamé », le gouvernement guinéen va investir, au titre de l’exercice budgétaire 2023, « plus de 4 000 milliards GNF dans le secteur des travaux publics ».

Le chef du gouvernement, qui ne rate pas d’occasions pour magnifier les réalisations du CNRD, a fait savoir ces derniers jours, que « 2 252 kilomètres de routes ont été réalisés depuis le 5 septembre 2021 ».

Les infrastructures aéroportuaires se modernisent

Dans ce secteur, c’est un exploit que le CNRD est train de réussir. Il y a trois mois, les travaux d’extension et de modernisation de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré ont été lancés. A l’issue des 20 mois d’exécution, le principal aéroport de Conakry changera de visage. Les travaux portent notamment sur la construction d’’un Nouveau Terminal passager de 32 000 m², un nouveau Terminal Cargo de 3 600 m², des bureaux administratifs de la SOGEAC, une Tour de contrôle, une Nouvelle caserne des pompiers, une Nouvelle centrale électrique, d’un Pavillon présidentiel, un Bâtiment de la Gendarmerie des Transports Aériens, un Complexe hôtelier et la rénovation de la piste et les voies de circulation.

Ces travaux seront exécutés en cinq phases, selon le cahier de charge. La première concernera les édifices et sera réalisée en six mois pour un coût estimé à 25 millions d’euros. Les quatre autres phases suivront au fur et à mesure. Ce qui fera un coût global d’un peu plus de 270 millions d’euros. Le groupe Albayrak est chargé de l’exécution des travaux de cette œuvre gigantesque. A date, l’aéroport dispose d’un parking automatisé opérationnel, avec trois modes d’accès.

Parallèlement, l’Etat guinéen a lancé les travaux de réhabilitation des aérodromes à Faranah, Kankan, N’zérékoré et Labé.« Nous devons voir grand et ne pas nous contenter du peu », commente le ministre des Transports Félix Lamah.

Des infrastructures socioéducatives tous azimuts

Après avoir fait l’état des lieux des infrastructures et équipements scolaires, le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation a proposé en conseil des ministres, la réhabilitation et la construction de nouvelles écoles, pour répondre aux déficits. Ainsi, 563 écoles ont été rénovées et 1 000 salles de classes sont en cours de construction.

Dans le domaine de l’Enseignement supérieur, plusieurs laboratoires de recherches sont désormais équipés et le département accompagne les travaux d’au moins un millier d’enseignants chercheurs en master et doctorat.

L’Enseignement technique occupe une place de choix dans la politique de réfondation du système éducatif guinéen. Dans cette perspective, une nouvelle école de Chemin de fer, le CFP de Donka et bien d’autres ainsi que l’Ecole maritime sont en réalisation. Aussi, pour améliorer les conditions de vie et d’apprentissage, les apprenants des écoles professionnelles bénéficient désormais de bourses d’entretien. Celles-ci varient entre 150 000 et 250 000 francs guinéens. Une première en Guinée. Outre la construction des CFP et la modernisation du processus d’inscriptions dans les écoles professionnelles, le département procède aussi à un recensement biométrique des apprenants.

Dans le cadre des logements sociaux, en septembre 2022, Dr Bernard Goumou a donné le coup d’envoi des travaux de réalisation de 302 logements à Kolaboui. En Janvier 2023, il a présidé la cérémonie de remise des clés du premier lot de logements sociaux à Matoto. Un projet piloté par l’Agence Guinéenne pour le Financement du Logement (AGUIFIL).

DOURA/ Synergie des médias en ligne/An 2 CNRD

Agriculture : le budget est passé de 600 milliards à 1 900 milliards GNF

Pour que l’agriculture joue un rôle moteur dans l’économie guinéenne, le gouvernement de la transition a procédé à une augmentation du budget alloué au secteur. Celui-ci est passé de 600 milliards à 1 900 milliards de francs guinéens, soit la plus grande hausse budgétaire jamais faite en Guinée.

L’Agriculture emploie 80% de la population guinéenne, dont elle assure la principale source de revenus. Conscient de l’importante dudit secteur, les autorités de la transition, avec à leur tête le colonel Mamadi Doumbouya, ont décidé d’accorder une priorité à ce secteur. D’où l’allocation d’un budget consistant de 1 900 milliards de francs guinéens selon le ministre de tutelle Mamoudou Nagnalen Barry. Avant la transition, environ 600 milliards de francs guinéens étaient accordés au secteur.

Un secteur en pleine modernisation

L’explosion du budget du secteur agricole traduit la volonté des dirigeants de la transition guinéenne d’accroitre les rendements et de faire de l’autosuffisance alimentaire une réalité en Guinée. « D’abord, ce n’est pas un miracle. C’est l’ordre normal des choses, vu le potentiel de la Guinée et l’attachement de ses populations à l’agriculture », explique le ministre Barry.

La disponibilité de ces moyens ont permis une forte mécanisation de l’agriculture, par l’achat des centaines de tracteurs et des moissonneuses-batteuses. Une commande d’engins agricoles qui s’inscrit dans le cadre du processus de mécanisation et de modernisation du secteur agricole afin d’en faire un pilier de développement socio-économique de la Guinée.

Pour améliorer les rendements, l’Etat investit considérablement dans les semences. Celles-ci sont passée de 200 tonnes en 2022 à près de 5.000 tonnes cette année.

Aussi, pour accompagner les agriculteurs, le Premier ministre Dr Bernard Goumou a, au nom du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya, remis un bateau de 28.000 tonnes d’engrais urée à la Chambre Nationale d’Agriculture (CNA) pour la distribution aux producteurs sur toute l’étendue du territoire nationale auprix subventionné de 300 000 francs guinéens par sac. Cette commande, la plus grande dans l’histoire de notre pays pour l’engrais urée, vient s’ajouter à la commande des 27 500 tonnes de NPK mis à la disposition des producteurs en mai 2023, et les 500 tonnes distribués en région forestière sur une commande en provenance du Sénégal par voie terrestre. Ainsi, la politique de la Refondation Verte a permis l’acquisition de plus de 56.000 tonnes de nouveaux stocks d’engrais pour la seule campagne 2023.

Dans le cadre de la poursuite de l’amélioration des conditions de production des agriculteurs, le Service National de la Promotion Rurale et du Conseil Agricole (SERPROCA) a rendu disponibles de drones agricoles dans les centres de vulgarisation agropastorales et certains CPA de la SIGUICODA. Ce mécanisme souple d’accompagnement des producteurs s’inscrit en droite ligne avec la politique de la Refondation verte initiée par le Gouvernement à travers le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage pour faciliter aux agriculteurs l’accès à des innovations de production plus appropriées et modernes. Un service innovant accessible en phase pilote aux producteurs à Kindia et Faranah.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Campagne agricole 2023-2024, le gouvernement a prévoit d’accompagner les services déconcentrés pour une production témoin, incluant un tracteur, du carburant, de l’engrais, de la semence, des herbicides et des ressources financières pour la main-d’œuvre. Cette assistance du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage vise à comprendre avec précision les réalités des producteurs et de contribuer à l’autosuffisance alimentaire.

Réformes réglementaires

Ces réformes engagées depuis le 05 septembre 2021, ont commencé par la revue de quelques textes de lois et stratégies nationales. Notamment le Plan National d’Investissement Agricole de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) et la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR2).

Sur le plan organisationnel, un diagnostic des ressources humaines a permis de réaliser 11 milliards de GNF d’économiepar an. Quelques 53 fonctionnaires décédés continuaient de « percevoir », 255 fonctionnaires fictifs et 73 contractuels temporaires consignés continuaient de « percevoir » leurs salaires.

Pour accroître la productivité, l’Etat a amélioré l’accès sécurisé au foncier à travers la facilitation de l’obtention de 18 984 ha au profit des agro-entrepreneurs ;

Dans le secteur de l’élevage, une commande de 10 000 tonnes de mais pour l’alimentation de la volaille ainsi que l’importation de 179 vaches montbéliardes pour la production de lait ont été lancées. L’Etat a acquis 4 millions de doses de vaccins contre la rage, le charbon bactéridien, le charbon symptomatique, maladie du new castel, PPR et 390 motos ont été acquises, destinées aux vétérinaires pour la surveillance des maladies animales.

Un plan de l’accès au financement mieux adapté

Le gouvernement ne lésine pas sur les moyens dans l’accompagnement des producteurs. Si les acteurs de la filière pomme de terre ont bénéficié de 35 milliards de de francs avec pour objectif de faire passer la production de 50 000 à 80 000 tonnes, ceux de l’élevage ont bénéficié de 29 milliards de francs guinéens pour l’acquisition de 10 000 tonnes de maïs.

Par ailleurs, environ 1 milliard de GNFsont alloués à la relance de l’huilerie de Dabola et 2 milliards à la Société FAPEL pour la production d’outils. Enfin, l’Etat a accordé un financement de 136 milliards GNFaux projets agropastoraux et envisage former 3000 jeunes agriculteurs à travers le Projet AGRIJEUNE.

Oumar M’Böh / Synergie des médias en ligne/An 2 CNRD

Deux ans après l’avènement du CNRD, ce qu’il faut retenir des actions politiques

5 septembre 2021-5 septembre 2023.  Cela fait deux ans que le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), avec à sa tête le Colonel Mamadi Doumbouya, préside aux destinées de la Guinée. Dès les premières heures de la prise du pouvoir, l’ancien commandant du Groupement des forces spéciales a acquis le soutien populaire à travers des discours forts et rassurants. Dans la foulée, des consultations nationales ont été menées avec l’ensemble des couches sociopolitiques et professionnelles pour tenter de donner un caractère plus inclusif à la transition. Deux ans après, que peut-on retenir des actions politiques du CNRD ? La synergie des médias en ligne fait le diagnostic.

Après neuf mois d’exercice au compte de son nouveau mandat issu d’une réforme constitutionnelle controversée, le Président Alpha Condé s’est vu renversé au matin du 5 septembre 2021, par le Colonel Mamadi Doumbouya, commandant du groupement des forces spéciales. La question du troisième mandat et la « mal gouvernance » ont été les maitres mots pour légitimer le coup de force.

Au lendemain des évènements de la prise du pouvoir, les nouveaux dirigeants du pays, ont décident de l’interdiction de sortie à l’ensemble des membres du gouvernement déchu. Leurs documents de voyage confisqués et les comptes bancaires gelés. Au même moment, des consultations sont organisées pour définir le contenu de la transition.

Ainsi, le 27 septembre 2021, une charte de la transition est publiée et approuvée par la presque totalité des organisations sociopolitiques. Les dispositions relatives à la non candidature des membres des organes de la transition, au respect des droits et libertés fondamentaux des citoyens et la fixation par consensus de la durée de la transition, sont entre autres les garanties qui ont rassuré les acteurs sociopolitiques quant à la bonne foi du CNRD de mener à bien cette période transitoire.

En octobre de la même année, le Colonel Mamadi Doumbouya, prête serment en qualité de Président de la transition, Chef de l’Etat. Un mois après, un gouvernement civil composé de vingt-sept (27) membres est constitué, dirigé alors par l’ancien fonctionnaire international Mohamed Beavogui.

L’une des mesures phares est la création en décembre 2021, de la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF). Des poursuites sont enclenchées contre plusieurs anciens dignitaires pour des faits présumés de détournement de deniers publics. Il s’agit entre autres de l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, l’ancien Président de l’Assemblée nationale Amadou Damaro Camara et l’ancien ministre de la défense Dr Mohamed Diané.

Dans sa volonté d’organiser une transition inclusive, des journées de « Vérité et Pardon » sont organisées sur toute l’étendue du territoire national et dans les ambassades guinéennes à l’étranger. Cees assises nationales menées entre le 22 mars et le 29 avril 2022 ont impliqué l’ensemble des couches sociales à l’exception du RPG qui a décliné l’offre du dialogue.

Toutefois, au terme de six semaines de travaux menés par les membres du Comité national des assises, dirigé par des chefs religieux, un rapport assorti de 45 recommandations est remis au Président de la transition.

L’opération de récupération des domaines de l’Etat constitue un autre domaine d’intervention des autorités de la transition. A ce titre, la Cité ministérielle de Donka et bien d’autres résidences spoliées sont retombées dans le portefeuille du Patrimoine bâti public.

En juillet 2022, alors qu’il venait de rentrer de l’immersion gouvernementale à l’interieur du pays, le Premier ministre Mohamed Beavogui s’est rendu en Italie pour des raisons de santé. Le ministre du commerce Docteur Bernard Goumou a été désigné pour assurer l’intérim. Un mois après, celui-ci a été confirmé dans la même fonction. Son prédécesseur aurait rendu démission sans que cela ne soit communiqué à la place publique.

Fraîchement confirmé, Docteur Bernard Goumou, Premier ministre chef du gouvernement, en prélude au dialogue politique, a effectuéen octobre 2022, une visite aux partis politiques. La démarche a débouché sur l’ouverture du cadre de dialogue inter guinéen en novembre, après plusieurs tentatives sans succès au temps de son prédécesseur.

Ce dialogue devrait permettre d’harmoniser les divergences de vue sur la conduite de la transition. Placé sous l’autorité du Premier ministre et piloté par trois facilitatrices guinéennes, ce dialogue s’est déroulé finalement sans la participation des coalitions politiques du RPG-arc-en-ciel, de l’ANAD et du FNDC politique. Les efforts du gouvernement pour faire venir les acteurs autour de la table n’ayant pas abouti.

Ces coalitions avaient pour revendications la non prise en compte de leurs préalables dont entre autres : le respect des dispositions de l’article 77 de la charte de la transition, la déclaration des biens des membres de la transition, l’arrêt des harcèlements judiciaires et la levée de l’interdiction des manifestations et la mise en place d’un dialogue sous la supervision de la CEDEAO et de la communauté internationale.

Outre ces revendications, les travaux du dialogue se sont poursuivis jusqu’en décembre 2022. Au total, 35 recommandations y ont résulté et ont été soumis à l’attention du Président de la transition. Dans le souci de la mise en œuvre desdites résolutions, un Comité de suivi composé des différentes parties au dialogue a été créé à la Primature.

Parallèlement aux travaux de ce comité, un autre cadre d’échange a été créé sous la médiation des chefs religieux. Il n’a pas permis de rapprocher les positions des coalitions opposées à la conduite du CNRD. Nonobstant, les activistes du FNDC ont pu recouvrer leur liberté grâce aux bons offices des religieux après plusieurs mois de détention pour des faits de manifestations non autorisées.

Courant de la même période, un chronogramme dynamique a été établi avec la CEDEAO fixant la durée de la transition à 2 ans. Ce fut l’aboutissement de longues tractations qui ont conduit à des manifestations ayant entrainé de graves conséquences, malgré la mesure d’interdiction.

Durant ces deux dernières années, la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO a tenu plusieurs sommets pour statuer sur les transitions en cours en Guinée, au Mali et au Burkina Faso.

Visiblement, la diplomatie souterraine du CNRD l’a emporté sur les nombreuses sanctions et recommandations imposées aux autorités guinéennes.

En avril 2023, à l’occasion d’une rencontre avec les partenaires sur le niveau d’exécution du chronogramme de la transition, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, a levé un coin de voile sur les implications du retour à l’ordre constitutionnel. Selon Mory Condé, le budget pour l’exécution des dix (10) points du chronogramme s’élève à plus de 5000 milliards de francs guinéens, soit 600 millions de dollars US. La levée de fonds pour le financement de ce budget est désormais l’objectif recherché par le gouvernement de la transition. Même si le Premier ministre Goumou a annoncé récemment la mobilisation de 40 millions de dollars US sur le besoin de 600 millions US.

Synergie des médias en ligne/An 2 CNRD

L’An 2 du CNRD: Le bilan dans le secteur de la Justice

Depuis l’avènement du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) au pouvoir en Guinée, le 5 septembre 2021, le secteur de la Justice connait de profondes mutations. Une véritable politique est mise en œuvre pour mettre fin à la corruption et l’impunité.

Dans sa mission de doter le pays d’une justice forte et équitable pour tous, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, déroule un Plan d’Action Opérationnel axé sur 60 programme rien que pour l’année 2023. A date, son taux d’exécution est estimé à 66%.

Sur l’aspect des objectifs généraux chaque directeur général et directeur national travaille sur la base d’une lettre de mission. Le département passe régulièrement en revueles performances des services et a réussi à se doter d’un contrat type incluant la clause relative au contenu local.

En ce qui concerne les objectifs de réformes, d’importantes actions sont menées. Le Fonds d’aide juridictionnelle est rendu opérationnel avec à la clé, l’organisation normale des audiences criminelles et correctionnelle. Il faut également énumérer la mise en place des outils de contrôle et d’inspection pour rendre effective la redevabilité des magistrats et auxiliaire de justice, de même que la redynamisation des missions de contrôle des cours et tribunaux, des établissements pénitentiaires et des services de police judiciaire.

Le ministère a œuvré pour « l’harmonisation et la réglementation de l’utilisation des sceaux et de l’armoirie de la République de Guinéé, le recrutement et la formation des auditeurs de justice et des élèves greffiers, la formation continue des magistrats et autres acteurs judiciaires cadre du MJDH (200 magistrats, 75 greffiers, 200 officiers de police judiciaires, 100 OPJM, 50 secrétaires, 70 cadres et 40 avocats), la mise en place et l’opérationnalisation d’un mécanisme d’évaluation des magistrats ».

Dans ce dispositif, les droits de l’homme occupent une place prépondérante. Ainsi, le ministère dirigé par Alphonse Charles Wright a fait de la vulgarisation de la politique pénitentiaire une priorité. La lettre de politique nationale de promotion et de protection des droits de l’homme connait également un début de mise en œuvre.

Pour rapprocher la justice des justiciables, le gouvernement de transitiona lancé un vaste programme de restauration des cours et tribunaux, avec à la clé, l’achèvement des travaux de construction des TPI de Kindia, Mamou, Kankan et les équiper. Tandis que la construction des TPI de Kissidougou, Faranah, Dubréka, Mafanco, Koundara, Beyla, Fria et Lola et rénovation du centre de formation judiciaire de Conakry sont une réalité. Derrière ce programme, il s’agit in fine, d’ériger les justices de paix en tribunaux de première instance. Le respect des droits humaines nécessite également l’amélioration des conditions de détention en milieu carcéral. Dans cette optique, un programme de modernisation des établissements pénitentiaires est lancé. Il touche spécifiquement la Maison centrale de Conakry, Kindia, N’Zérékoré et les Maisons d’Arrêts de Macenta, Mandiana et Fria.

Front anti-corruption

Le CNRD promeut cinq valeurs fondamentales parmi lesquelles le « Redressement » qui vise à rompre avec les anciennes pratiques. Cela se concrétise depuis le 5 septembre 2021 par une lutte acharnée contre la corruption et le détournement des biens publics.

On retient sur ce volet, la création et l’opérationnalisation de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). La juridiction tient déjà les premiers procès d’anciens dignitaires du pays soupçonnés de blanchiment d’argent, détournement de derniers publics, enrichissement illicitement et corruption. En tout, quelques 306 personnes physiques sont poursuivies. Environ 50 milliards de francs guinéens sont versés à la Banque centrale à titre de cautions.

Le secteur de la justice fait aussi ses preuves avec le procès des évènements du 28 septembre 2009. L’ouverture des débats en septembre 2022 traduit la volonté du président de la transition, Colonel MamadiDoumbouya et tout le CNRD de mettre un terme à l’impunité en Guinée.

Younoussa Sylla / Synergie des médias en ligne/An 2 CNRD

 

Le CNRD et la presse guinéenne, 24 mois après : des promesses qui attendent d’être tenues !

Dans 24 heures, le coup d’Etat du 05 septembre 2021 aura l’âge de deux ans. Vingt-quatre (24) mois pour un pouvoir militaire de transition brillant par des actes salutaires reconnus comme tel même par ceux qui ne cessent d’exiger un rapide retour à l’ordre constitutionnel. Le régime du CNRD s’est aussi montré stagnant dans certains domaines et fait pire dans d’autres. Pour ce qui est de la presse et de la liberté d’expression, le Comité national de redressement et de développement a plus parlé, plus promis que réalisé ce qu’il fallait ou ce qui a été annoncé.


En recevant les acteurs de la presse au palais du peuple juste quinze (15) jours après le Coup d’Etat, dans le cadre des rencontres avec les différents acteurs socio-politiques, le président de la transition a tout de suite fait un geste en autorisant pour les journalistes, la possibilité de circuler pendant les heures du couvre-feu instauré par son prédécesseur contre la propagation du Covid-19. Puis, la Haute Autorité de la Communication (HAC), dissoute au même titre que les autres institutions constitutionnelles, sera réhabilitée quelques jours après, à la demande des associations de presse.
En cette période d’euphorie sonnant comme une ère de renouveau, il n’y avait aucune raison pour que les hommes et femmes de médias ne pensent pas avoir trouvé un allié face à tout ce qui entravait leur travail. L’espoir était tellement grand qu’à l’occasion d’un déjeuner de presse qu’il leur a offert au Palais Mohamed V le 07 janvier 2022, les acteurs de la presse privée n’ont pas manqué de lui dire tous les problèmes auxquels ils sont confrontés.
Les procès intentés contre des journalistes avec des magistrats qui laissent de côté la loi sur la liberté de la presse pour invoquer la loi sur la cybersécurité, le poids des redevances de l’ARPT sur les médias audiovisuels dans un contexte de rareté des marchés publicitaires, l’absence d’une maison de la presse propriété de la presse, la modicité de la subvention accordée aux médias privés et à la Maison de la presse, l’absence d’une véritable liberté de la presse…tout a été dit.
Séance tenante, le prédisent Doumbouya a promis la CONSTRUCTION d’une Maison de la presse qui serait, selon lui, un des chantiers de la transition. Un engagement ferme de la part du président, entouré de la ministre de l’Information et de la Communication et d’autres cadres du gouvernement et de la Présidence, qui tarde encore à être réalisé. Par rapport à la subvention, celle-ci connaitra une hausse et passera d’environ trois milliards à environ six (6) milliards de francs guinéens. Mais comme un feu de paille, en 2023, on est revenu aux traditionnels trois milliards.
Quant à la Maison de la presse, alors que dans les couloirs, il se racontait avec joie qu’un site avait été identifié à Koloma pour un projet de construction, c’est une villa qui sera mise à disposition après l’expropriation d’un ancien dignitaire qui s’y serait installé de manière illégale. La maison est restée une propriété de la direction du patrimoine bâti public de l’Etat. La presse est donc logée même si elle ne paye pas la location, mais est exposée au risque d’y être délogée à tout moment.
Le Colonel Mamadi Doumbouya avait demandé ouvertement aux journalistes de jouer leur partition dans la lutte qu’il promettait d’engager contre la corruption et les détournements de deniers publics. Il demandait aussi de veiller à l’image du pays. En échange, il leur garantissait la liberté. Mais aujourd’hui, le constat qui s’impose est qu’on ne l’a pas senti présent quand la presse s’est sentie dans la gueule du loup.
Quand ils ont refusé de permettre au groupe FIM d’ouvrir sa télé et ses relais à l’intérieur du pays, quand Mohamed Bangoura a été convoqué dans un camp militaire pour un article, quand le ministre Ousmane Gaoual Diallo, au sortir d’un Conseil des ministres que lui Mamadi Doumbouya a présidée, a ouvertement menacé de fermer certains médias indélicats. Même quand cette menace a été suivie d’effet et que durant des jours les ondes de certains médias audiovisuels étaient bouillées, des journaux électroniques inaccessibles sans raison. A chacune de ces occasions, quand la presse a crié au secours, elle s’est sentie abandonnée par un allié qui aurait pu taper du poing sur la table. C’est d’ailleurs pour cela qu’à corp défendant, elle a organisé une journée sans presse le 23 mai 2023, afin de dénoncer les affres qu’elle subit et la volonté de certains responsables zélés de la bâillonner.
Durant deux ans, nous n’avons pas encore un projet de loi portant modification de la loi sur la liberté de la presse déposée au CNT pour rendre celle en vigueur conforme aux nouvelles réalités, aucune fermeté de l’Etat pour l’application de la loi sur l’accès à l’information publique. La loi sur la Haute Autorité de la Communication (HAC) aussi dort toujours avec son lot d’articles ne permettant pas à cette institution d’être un véritable organe de régulation avec l’indépendance souhaitée.
L’autocensure, du fait de la peur perceptible dans les propos ou écrits de certains journalistes en évoquant certains sujets même quand ils ont des éléments à propos, entrave leur rôle de sentinelle.  En plus des difficultés que la presse privée éprouve toujours pour avoir accès aux évènements de la Présidence, elle est en droit de déplorer le fait que le colonel Mamadi Doumbouya, en 24 mois de gestion du pays, ne s’est jamais soumis à une conférence de presse devant la presse nationale. Une seule interview pré-enregistrée face à deux journalistes choisis « par les services compétents » en deux ans, est loin de suffire.
Nous savons que parmi ses proches collaborateurs, il y a d’anciens journalistes qui n’ont ni le poids ni la volonté d’aider le colonel Mamadi Doumbouya à redevenir l’allié de la presse qu’il était. Mais l’espoir n’est pas perdu. Parce qu’autour de lui, il y en a quand même d’autres anciens confrères soucieux du devenir de la profession et conscients du fait que le Colonel Mamadi Doumbouya ne gagnerait pas en laissant mourir la presse comme le voudraient des prédateurs dévoués à cela.


Thierno Amadou Camara
DP de Guinee114.Com/Chroniqueur

Éliminatoires CAN 2023 : l’Égypte prend le dessus sur l’équipe guinéenne

Au cours  de sa première sortie au compte de la première journée des éliminatoires de la CAN 2023, l’équipe nationale de la Guinée s’est déplacée en Egypte où elle a concédée face aux pharaons sur le score 1-0.

Après une première explication qui s’est soldé sur le un score vierge, sourire du peuple egyptien viendra des crapons de son nouvel entrant Mohamed Moustepha sur un mauvais dégagement de Mouctar Diakhaby pour ouvrir le score à la 87e minute. Un but qui va offrir la victoire aux égyptiens.

La première place de cette poule est partagée entre l’Egypte et le Malawi.

Mise en garde de Charles Wright : Le FNDC réplique

Quelques heures après la mise en garde du procureur général de la cour d’appel de Conakry sur la marche funèbre que compte organisée le FNDC, la réponse des organisateurs ne s’est pas attendre.

Voici la réaction du FNDC :
« Le FNDC a été surpris de la déclaration va-t-en guerre du procureur général, Charles Wright menaçant de sévir contre les acteurs sociopolitiques à l’initiative de l’exercice du droit de manifestation en Guinée.
Le FNDC condamne ces propos du procureur général et lui rappelle qu’il n’a ni qualité encore moins le droit d’interdire le droit de manifestation pacifique en Guinée.
Ces déclarations rappellent, malheureusement, les souvenirs sombres de la répression des manifestations dans notre pays.
Le FNDC se réserve le droit de citer le procureur général parmi les responsables de la répression sanglante des prochaines manifestations en Guinée
 ».

 Cellule de communication du FNDC

Marche funèbre : Le procureur Charles Wright hausse le ton et lance le dé

Le procureur général Alphonse Charles Wright, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse sur la marche funèbre annoncée par le FNDC et d’autres structures pour les obsèques du jeune Thierno Mamadou Diallo tué à Hamdalaye.  Il (Thierno Mamadou Diallo  Ndlr) à reçu une balle le Mardi dernier lors de la protestation du hausse du prix du carburant.

Charles Wright, comme d’habitude au cours de ces points presse hausse le ton et lance des menaces  contre toute personne qui se rendrait coupable de trouble à l’ordre public.
« Les personnes qui sont en train de lancer des appels à une marche funèbre, je voudrais rappeler une chose, l’on ne peut pas en lieu et place de la famille procéder à une récupération politique ou sociale de quoi que ce soit. C’est une procédure judiciaire qui est ouverte, cette procédure n’a pas besoin de tumulte, elle n’a besoin que de la sérénité. Ceux qui ont lancé ces marches funèbres, personne n’interdit de venir présenter des condoléances, mais ceux qui ont lancer ces appels sans le consentement même de la famille, ce que l’intention projetée c’est de troubler l’ordre public. J’ai donné des instructions fermes, en cas de trouble à l’ordre public, toutes les personnes qui ont lancé des appels à cette manifestation, ces personnes seront poursuivies, arrêtées et déférées conformément à la loi»,  a-t-il annoncé avant de poursuivre.
« Je ne peux pas accepter qu’un dossier judiciaire fasse l’objet d’une récupération politique. C’est pourquoi je dis haut et fort qu’on soit ministre de la sécurité, ou qui que ce soit, si des têtes doivent tombées c’est la tête du ministre qui tombera mais qu’on laisse la justice faire son travail. Ce n’est pas de petites têtes, ça doit être les grandes têtes mais conformément à la loi et conformément à la procédure
 », a-t-il fait savoir.

La publication des résultats de l’autopsie ne sera pas en reste à laissé entendre le procureur général.

An 82 de l’Appel du Général de Gaulle : on rend hommage aux tirailleurs sénégalais

Le Centre International de Recherche et de Documentation, CIRD, et l’Association des enfants des tirailleurs de Guinée rendent hommage, le 18 juin 2022 au CIRD, aux tirailleurs Sénégalais. C’est à l’occasion des 82 ans de l’appel du Général De Gaulle aux Colonies, le 18 juin 1940 sur les ondes de la radio BBC.

Président d’honneur : Le Général à la retraite Mohamed Diané, ancien chef d’Etat-major de l’armée de terre

Invité d’honneur : Le Sergent-chef à la retraite Thierno Brahim Gueye dit Gueye Para, membre du bureau de l’Office national des anciens combattants de Sénégal et président du Mouvement des tirailleurs sénégalais.

Examens nationaux : le port de voile désormais autorisé dans les centres (note circulaire)

Après des jours de polémique sur le port des voiles dans les centres d’examens, les femmes en voile peuvent désormais passer des examens nationaux. C’est une décision du Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Dans une note circulaire rendue publique, le ministre Guillaume Hawing exhorte les responsables de l’éducation de permettre  aux candidates porteuses de foulards et voiles d’accéder à des centres et de passer les examens sans inquiétude.
dans la note circulaire, il est mentionné que le voile couvrant tout le corps est interdit.

Voici la note :

CAN 2023: le Sénégal bat le Bénin avec un Sadio Mané record

L’équipe du Sénégal, championne d’Afrique en titre, a dominé 3-1 celle du Bénin dans le groupe L des qualifications pour la CAN 2023, ce 4 juin 2022 à Diamniadio. Les Sénégalais se sont imposés grâce à un triplé de Sadio Mané, devenu meilleur buteur de l’histoire des Lions à 30 ans seulement.

C’était encore une soirée quasi-parfaite pour l’équipe du Sénégal au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Ce 4 juin 2022, ses supporters en ont en tout cas encore eu pour leur argent.

Devant un public enchanté, les champions d’Afrique en titre réalisent en effet un début de rencontre idéal face aux Béninois. Sadio Mané ouvre le score en force sur penalty, suite à une faute de main du défenseur David Kiki dans sa surface de réparation (1-0, 12e). À la 22e minute, Mané s’y prend à deux fois pour tromper le portier adverse Saturnin Allagbé (2-0). À la 25e minute, la barre transversale renvoie sa reprise de la cuisse. Le 3-0 n’était pas loin…

Malmenés, les Écureuils peuvent toutefois souffler vers la demi-heure de jeu. Car un problème d’éclairage entraîne une courte interruption de la partie. Leur avant-centre Steve Mounié force ensuite le gardien adverse Édouard Mendy à intervenir (31e). Après la pause, Mounié se montre également menaçant avec une frappe enroulée qui rase le cadre sénégalais (47e).

Un Sadio Mané XXL

Mais, à la 50e minute, le match bascule à nouveau : le milieu de terrain Sessi d’Almeida est exclu pour une faute grossière en position de dernier défenseur sur Mané. Réduits à dix contre onze, les Béninois craquent une nouvelle fois à l’heure de jeu. Ils concèdent un deuxième penalty pour une faute sur Ismaïla Sarr. Sadio Mané s’offre un triplé : 3-0, 60e. Avec cette 32e réalisation, l’attaquant-vedette des Lions devient au passage le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe du Sénégal, devant Henri Camara (31 buts).

Les protégés d’Aliou Cissé gèrent ensuite tranquillement leurs efforts. Trop tranquillement d’ailleurs, puisqu’à la 88e minute, Junior Olaïtan, lancé en profondeur, en profite pour réduire le score d’un tir croisé (3-1).

Dans trois jours, les Sénégalais accueilleront les Amavaubi du Rwanda pour tenter de prendre le large au classement du groupe L. Ces qualifications pour   CAN 2022 ont bien commencé pour le Sénégal. Les Béninois, eux, joueront contre les Mozambicains, le 8 juin.

RFI

La Cédéao reporte ses décisions sur les transitions en Guinée, au Mali et au Burkina Faso

Les chefs d’État ouest-africains étaient réunis en sommet à Accra au Ghana, ce samedi. La Cédéao s’est penchée sur les transitions en vigueur au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Trois pays dirigés par des juntes militaires depuis des coups d’État. Finalement, pas d’assouplissement ou de durcissement des sanctions lors de ce sommet.

Les chefs d’États ont décidé de renvoyer leur décision au 3 juillet, le prochain sommet ordinaire de la Cédéao. Jusqu’à ce présent, un assouplissement des sanctions contre le Mali et un éventuel durcissement des positions contre la Guinée étaient attendus.

Mais ce samedi, le huit-clos a été assez long, signe de possibles désaccords. Selon plusieurs sources, les pays membres étaient divisés en deux camps. D’un côté, les partisans d’une ligne ferme sur le Mali comprenant notamment le Niger, le Ghana et le Nigeria. Le président nigérian Muhammadu Buhari est, chose rare, venu en personne à ce sommet de la Cédéao à Accra. Et en face, il y avait des États membres partisans d’un allègement des sanctions qui ont aussi un impact sur leur économie, notamment.

Désaccords ou plus de temps laissé aux juntes ?

Est-ce que ces deux blocs n’ont pas réussi à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre ? Ou bien est-ce que les chefs d’États ont décidé de laisser davantage de temps aux juntes pour clarifier leurs positions ? Peut-être un peu des deux.

En tout cas, le sommet de l’Uemoa qui a suivi celui de la Cédéao s’est transformé en grand oral pour le Premier ministre burkinabè Albert Ouédraoo et pour le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop qui ont pu s’exprimer devant les chefs d’État de cette organisation.

RFI

Macky Sall «rassuré» après sa rencontre avec Vladimir Poutine sur les céréales

Le président en exercice de l’Union africaine (UA) et chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a déclaré vendredi être sorti « rassuré » de sa rencontre à Sotchi avec son homologue russe Vladimir Poutine, avec qui il a évoqué les craintes de crise alimentaire du fait de l’offensive russe en Ukraine.

« Nous sortons d’ici très rassurés et très heureux de nos échanges », a déclaré Macky Sall aux journalistes à l’issue de sa rencontre à Sotchi avec Vladimir Poutine, ajoutant avoir trouvé le président russe « engagé et conscient que la crise et les sanctions créent de sérieux problèmes aux économies faibles, comme les économies africaines ».

Les échanges entre Vladimir Poutine et Macky Sall, qui était accompagné du président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, ont duré trois heures, a précisé le dirigeant sénégalais, évoquant « un échange complet sur la situation ».

« Je lui ai indiqué que nous étions venus d’abord pour lui demander une désescalade et de travailler pour la paix », a précisé Macky Sall.

L’opération spéciale russe en Ukraine – deux pays qui assurent à eux deux 30% des exportations mondiales de blé – a conduit à une flambée des cours des céréales et des huiles, dont les prix ont dépassé ceux des Printemps arabes de 2011 et des émeutes de la faim de 2008.

L’ONU craint « un ouragan de famines », essentiellement dans des pays africains qui importaient plus de la moitié de leur blé d’Ukraine ou de Russie.

Les pays africains sont « des victimes » du conflit en Ukraine

Au début de la rencontre, Macky Sall a demandé à Vladimir Poutine de « prendre conscience » que les pays africains sont « des victimes » du conflit en Ukraine.

Cela car Macky Sall a appelé « tous les partenaires à lever les sanctions » contre la Russie sur ces produits, rapporte notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac :

« Les sanctions contre la Russie ont entraîné plus de gravité, puisque nous n’avons plus accès aux céréales venant de Russie, au blé en particulier, mais surtout aux engrais. Et cela crée de sérieuses menaces sur la sécurité alimentaire du continent. »

Le Sénégal, à la tête de l’Union Africaine, défend depuis le début du conflit une position de non alignement, ce qu’a rappelé Macky Sall face à Vladimir Poutine :

« Vous avez suivi les différents votes aux Nations unies. Malgré d’énormes pressions, la majorité des pays africains ont évité de condamner la Russie. »

Dans sa volonté affichée de « neutralité », Macky Sall avait précédemment annoncé une étape à Kiev. Mais pour l’heure, l’Union Africaine n’évoque qu’un « message par visioconférence » du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant ses pairs du continent, sans précision sur le calendrier.

Pour Vladimir Poutine, exporter des céréales d’Ukraine n’est « pas un problème »

Alors que la guerre fait craindre une crise alimentaire mondiale, « il n’y a pas de problème pour exporter les céréales d’Ukraine », a déclaré le président russe, dans une interview télévisée, peu après sa rencontre avec le président de l’Union africaine Macky Sall, dont c’est une préoccupation. Vladimir Poutine a détaillé plusieurs pistes, affirmant que les Occidentaux faisaient du « bluff », lorsqu’ils assurent que Moscou empêche les exportations de céréales d’Ukraine.

Il a mentionné la possibilité de passer par Marioupol et Berdiansk, deux ports conquis par la Russie en mer d’Azov, qui donne accès à la mer Noire, mais aussi les ports de la mer Noire restés sous contrôle ukrainien, notamment Odessa. Il exige que les eaux de ces ports soient déminées par Kiev, promettant en échange que la Russie permettra un passage sécurisé des navires.

  1. Poutine a également mentionné la voie fluviale, via le Danube, à travers la Roumanie, la Hongrie et la Pologne. « Mais le plus simple, le plus facile, le moins cher,a-t-il dit, ce serait des exportations via le territoire du Bélarus, de là on peut aller vers les ports de la Baltique, puis vers la mer Baltique et ensuite n’importe quel endroit dans le monde. » À condition toutefois, a-t-il précisé, que les sanctions occidentales contre Minsk, allié de Moscou, soient levées.

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