Des dispositions sont prises pour éviter toutes perturbations prochaines des cours dans les établissements. Déclaration faite ce vendredi 17 novembre 2017 par le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Casimir Diaora précise par ailleurs le salaire de 8 millions que prétend obtenir les grévistes ne figure sur aucun accord.

Depuis quelques jours, des perturbations sont enregistrées dans certains établissements de la capitale. Le mouvement de grève déclenché par une partie du Syndicat Libres des Enseignants Chercheurs de Guinée est suivi par certains enseignants malgré que cette frange gréviste est considéré comme illégitime par la centrale syndicale à la quelle elle est affiliée.
L’absence de ces derniers dans les salles de classe irrite les élèves qui prennent d’assaut les rues pour montrer leurs amertumes. Pour le ministère de l’Éducation nationale, ce mouvement qui prend une autre tournure est illégal affirme Casimir Diaora, secrétaire général du dit ministère.
« Le devoir de l’éducation nationale est d’éduquer, de faire enseigner les enfants et si y a des perturbations qui sont portées a cette action, donc, nous sommes frustrés. Concernant le mouvement, nous le trouvons illégal, parce qu’il ne vient pas d’un syndicat reconnu. S’il y a une dissidence, ceci concerne les syndicats, mais quand deux personnes membres d’un bureau de vingt-et-un décident de contester les acquis syndicaux et qui de surcroit lance une grève sauvage, il va s’en dire que nous ne les soutenons pas et nous les combattons pas non plus mais nous souhaitons les raisonnés pour les ramener à des meilleurs sentiments », Casimir Diaora.

Pour lui, des négociations sont en cours. Elles seraient menées par des personnes de bonne volonté pour faire revenir les grévistes à de meilleurs sentiments. « Nous pensons que toutes les voies sont à utiliser pour que la paix revienne dans nos écoles, parce que nous voulons que l’année soit sérieuse, que les examens soient aussi sérieux et que nos élèves étudient et qu’ils finissent tout le programme », a indiqué le SG du ministère de l’Éducation, avant d’annoncer que des dispositions sont prises par le département et le gouvernorat de la ville de Conakry pour empêcher toute perturbation dans les établissements.

« Il y a des loubards recrutés qui viennent aux abords des concessions, démobilisent quelques enfants qui sont autour et vont jeter les pierres dans les concessions quand les enfants sont en classe(…) Est-ce que ça, c’est un mouvement de grève ? Je dis non » s’exclame Casimir Diaora.
Par ailleurs, il invite tous les enseignants grévistes de vite rejoindre les salles de classe pour l’intérêt de la nation.