Le syndicaliste Aboubacar Soumah n’a finalement pas pris part à la rencontre entre lui et l’inspecteur général du travail, Alya Camara prévue ce vendredi à Conakry.
Après des tentatives pour une sortie de crise dans le secteur éducatif guinéen, les résultats ne sont toujours pas satisfaisants. Face à cela, Alya Camara déplore le refus du secrétaire général controversé du SLECG de le rencontrer: « Je suis quelque peu déçu. Suite à la réunion tenue à la primature sous l’égide de Monsieur le Premier ministre et suite au communiqué télévisé du 14 février 2018, il avait été instruit à l’inspecteur général du travail que je suis, d’entrer en contact avec Mr Aboubacar Soumah pour qu’ensemble nous puissions échanger sur la crise qui touche le secteur éducatif guinéen en vue de trouver une solution. À la suite donc de ce communiqué, le soir j’ai pris contact avec Aboubacar Soumah au téléphone et je lui ai dit que je souhaiterais le rencontrer le vendredi à 10h. C’est ainsi qu’il m’a dit où et je lui ai donné deux endroits différents. Et comme réponse, il m’a répondu qu’il préfère venir dans mon bureau. Je lui avais proposé dix heures et il m’a dit qu’il avait d’autres engagements, sur ceux, je lui ai proposé l’après-midi à 12h ou 15h, il a accepté. Au lendemain, nous avons reçu un coup de fil de Aboubacar Soumah, disant qu’il faudrait lui adresser un courrier qu’il ne pouvait pas se déplacer comme ça, et ce qui fut fait. Après réception du courrier, il m’a encore appelé qu’il a reçu le courrier, mais qu’il ne pourrait pas venir pour plusieurs raisons. »
Mais malgré, l’inspecteur général du travail réitère son engagement de faire venir le syndicaliste Soumah pour négocier : « Je pense que je suis investi d’un capital de confiance extrêmement important par des autorités. Je vais user de tous les moyens à ma disposition pour ramener notre compatriote à la raison. Je lui ai appelé, adressé un courrier et il ne s’est pas présenté physiquement. Je ferai tout car la porte de l’inspection est ouverte, et je pense qu’il faut qu’on dialogue. C’est à travers le dialogue qu’on peut trouver toutes les solutions possibles. Il n’est pas venu à ce rendez vous aujourd’hui, mais je ferai tout pour entrer de nouveau en contact avec lui, même s’il faut me déplacer en personne pour aller lui rencontrer. Soumah doit comprendre, je pense que c’est quand on a raison qu’on fait attention. »