Les pourparlers ont été ouverts sur les 8 millions souhaités par le Camarade Soumah et son groupe à la Fonction publique ce vendredi 04 avril 2018. Cela, après la rectification de l’inspecteur général du travail Alia Camara de la lettre adressée par le Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée sur laquelle son nom était mentionné sans préciser qu’il était le Secrétaire général dudit syndicat. 
En application du point 3 du protocole d’accord du 13 mars 2018, relatif à la mise en place d’une commission paritaire Gouvernement – Syndicat pour l’ouverture d’un couloir de négociation sur un salaire de base de 8 millions, les deux partis se sont effectivement retrouvés pour enclencher les débats.

« Quelque observations ont été faites de la part du syndicat, par rapport à ces observations, nous avions demandé à la partie gouvernementale d’apporter les éléments de réponse la semaine prochaine et le vendredi on se retrouvera pour le faire », précise Alia Camara, inspecteur général du travail.
« En dehors de ces observations préliminaires nous nous sommes attaqués au vif du sujet qui est la mise en place de la commission paritaire Syndicat-Gouvernement pour l’ouverture de ce couloir de négociation. Donc, les deux parties vont désigner des représentants à cette commission paritaire. La date limite des dépôts de la liste de ces représentants est fixée pour le mardi et les deux parties se retrouverons dans cette salle (salle de conférence du ministère de la Fonction publique ndlr) vendredi pour la poursuite des discutions », annonce t-il.

Quant au principal meneur de la grève des enseignants, il se dit confiant pour la suite des choses. Aboubacar Soumah se dit heureux de venir répondre à l’appel du gouvernement suite. 
« Nous nous sommes retrouvés avec le gouvernement ; nous avions défini les termes sur lesquels nous devrons débuter les négociations. Nous avions posé des préalables au gouvernement concernant les différentes violations du Protocole qui avait été signé, dont entre autres le non-respect de la date du 2 mai et le non-respect de l’accord numéro 4 qui faisait état des mutations dont fait l’objet de nos syndicalistes et des enseignants à l’intérieur du pays pour fait de grève », lance-t-il.

Aboubacar Soumah caresse l’espoir que les revendications demandées au gouvernement trouveront une issue favorable d’autant plus que les négociations sont ouvertes. « Quand il y a négociation, il faut obligatoirement qu’il ait un issue » soutien le syndicaliste.

Moussa Moise KEITA