La dette publique mondiale explose. En 2020, elle a atteint quelque 226 000 milliards de dollars, un record. C’est ce que révèle le Fonds monétaire international en mettant en avant les effets de la crise provoquée par la pandémie du Covid-19.
La dette mondiale a grimpé de 28% l’année dernière, c’est la plus forte hausse depuis la Seconde Guerre mondiale.
Pour soutenir leurs économies, les gouvernements ont emprunté. Beaucoup emprunté. Les emprunts des États représentent près de 40% de la totalité de cet endettement.
Quant à la dette privée des entreprises et des ménages, elle a aussi atteint des sommets.
La situation actuelle est, en effet, la conséquence directe de la crise financière de 2008 et de celle du Covid, observent les économistes du FMI. Deux crises majeures qui ont laminé l’économie mondiale ces dernières années. À la différence près qu’en 2020, il n’était plus question de sauver les banques, mais de protéger la vie des personnes, de préserver les emplois et d’éviter une vague de faillites.
Toutefois, cette dette immense rend vulnérable. Les entreprises ont du mal à investir, les gouvernements à soutenir la reprise. Or, les conditions d’octroi des crédits risquent de devenir moins favorables à l’avenir. Et les taux d’intérêt pourraient grimper à leur tour sous l’effet de l’inflation.
RFI