L’ancien gouverneur de la ville de Conakry commandant Sékou Resco Camara et l’ancien membre du CNDD, le général Nouhou Thiam, Fraichement sorti de prison seront jugé pour très prochainement. Ces deux responsables de l’armée guinéenne sont accusés de torture sur des manifestants à l’escadron mobile numéro 2 de Hamdallaye en 2010. Ils comparaîtront devant le tribunal de Dixinn le 13 Novembre 2017.
Les défenseurs des droits de l’homme ont salués cette décision de la justice guinéenne.
Ces faits qui remontent de 2010, sont intervenus lorsque le cortège du général Sékouba Konaté avait été pris à parti par les manifestants .Et sur les lieux, plusieurs personnes avaient été arrêtées puis conduites à l’escadron mobile numéro 2 de Hamdallaye. 7 ans après cet évènement, la justice guinéenne décide de faire comparaitre ces deux hauts gradés de l’armée guinéenne. Me Frederick Foromo Loua, président de l’ONG Même Droit pour Tous salue cette décision
« Déjà, ils ont été arrêtés, soumis à la torture et depuis 2012 une plainte qui vise ces deux responsables de l’armée a été portée. La plainte a pris du temps, c’est maintenant que les autorités prennent l’engagement d’ouvrir le procès dans ce dossier pour le 13 Novembre prochain »
Cet avocat espère que toutes les dispositions sont prises pour que le général Nouhou Thiam et le Commandant Sékou Resco Camara comparaissent à la date indiquée
« Nous sommes en Guinée et très souvent les personnes qui ont une certaine hiérarchie dans l’administration, ne comparaissent pas. Mais j’ose croire que cette fois-ci, elles vont comparaitre et nous pensons que les autorités ont pris tous les moyens nécessaires pour assurer la comparution de ces personnes. »
Or mis cette plainte, d’autre cas de torture concernant des hommes en uniforme sont aussi mis devant la justice indique Me Frederick Foromo Loua
« Par exemple le cas Diogo qui avait été torturé dans la foret de Kakimbo en avril 2016, il ya d’autre plaintes qui vise l’escadron mobile de Hamdallaye en 2012 ou Ibrahima Sow avait été torturé et tué, il ya aussi le cas de Ousmane Camara qui avait été torturé à l’escadron mobile numéro 5 de Matoto »
Ce défenseur de droits de l’homme souhaite que l’ouverture de ces procès serve d’exemple pour éviter que de tel cas se répète en Guinée.