La maison de la presse à Coléah a servit de cadre à cette déclaration des Jeunes du Comité National des Jeunes du SLECG Ce mardi 6 février 2018. Ces jeunes se désolidarisent totalement d’Aboubacar Soumah dans son élan à déclencher une grève illimitée à compter du 12 février prochain sur toute l’étendue du territoire.
Dans cette déclaration, le comité national des jeunes du SLECG estime que cette situation qui prévaut au sein du SLECG n’est qu’une crise passagère. Nous vous proposons le contenu de cette déclaration.
SYNDICAT LIBRE DES ENSEIGNANTS ET CHERCHEURS DE GUINÉE (SLECG)
DÉCLARATION N°1
Camarades Enseignantes et Enseignants, Chercheurs et Chercheuses, employés du secteur de l’éducation (publique et privée), militants et sympathisants du SLECG, chers parents d’élèves et élèves de Guinée
Le comité national des jeunes du SLECG constaté avec amertume le mot d’ordre de grève projeté pour le 12 février je 2018 par les individus incontrôlés se réclamant de la structure en étant exclus du Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée (SLECG).
Considérant que ces individus agissent encore en violation flagrante des statuts et règlements qui régissent le fonctionnement de la structure de laquelle ils se réclament à savoir : le SLECG ;
Considérant que cette pareille situation peut déboucher sur les dégâts importants comme ce fut le cas de la précédente grève déroulée en novembre 2017 ayant entraîné la mort de trois jeunes innocents fauchés par deux balles le viol par un enseignant d’une élève adolescente de 12 ans, la blessure d’un jeune élève qui a perdu à l’occasion un œil, la destruction massive de biens de particuliers dont les opérateurs économiques et des biens publics, la perturbation des cours dans plusieurs écoles pendant plusieurs semaines;
Considérant que ces mêmes personnes visent en particulier de la démobilisation et le découragement des jeunes enseignants qui sont aujourd’hui les plus nombreux dans nos écoles primaires et secondaires ;
Considérant par ailleurs les résultats positifs obtenus par l’inter-centrale CNTG-USTG à la suite des négociations tripartites (gouvernement-employeurs-travailleurs) dont notamment : le maintien de la valeur monétaire du point d’indice 1030 au lieu de 751 pour la santé et l’éducation et 977 pour tous les autres fonctionnaires, dont les 10% seront payés à la fin de ce mois de février 2018…
Par conséquent le comité national des jeunes du SLECG déclare non fondé l’avis de grève lancé par ces individus incontrôlés qui n’ont pour but que de semer la division, je doute et l’insubordination ce qui porte atteinte a la sécurité nationale et à la quiétude sociale. Parallèlement, le comitéé invite les enseignants (es), élèves et parents d’élèves à ne pas suivre ce mot d’ordre qui compromettrait l’avenir de nos enfants et de notre nation.
-Vive la solidarité syndicale,
-UNIS nous vaincrons,
Fait à Conakry, le 02/02/2018