Après deux jours d’audition de l’ancienne ministre française de l’Economie et actuelle patronne du FMI, la Cour de justice de la République a décidé de placer Christine Lagarde sous statut de témoin assisté. Sous le coup d’une procédure engagée depuis 2011 sur son rôle dans l’arbitrage rendu en 2008 en faveur de Bernard Tapie dans l’affaire de vente d’Adidas qui l’opposait au Crédit lyonnais, l’ex-ministre échappe donc à la mise en examen.
« Mon statut de témoin assisté n’est pas une surprise pour moi puisque j’ai toujours agi dans l’intérêt de l’Etat et conformément à la loi », a déclaré Christine Lagarde aux journalistes, ce vendredi 24 mai à sa sortie des locaux de la Cour de justice de la République, à Paris. « Mes explications ont permis d’apporter les réponses aux doutes qui avaient été soulevés concernant les décisions que j’avais prises à l’époque », a-t-elle précisé, dans une courte intervention en français et en anglais.
L’actuelle patronne du Fonds monétaire international, ancienne ministre française de l’Economie, a été entendue pendant deux jours consécutifs par les juges, dans le cadre d’une procédure amorcée en 2011 à son encontre pour « complicité de détournement de fonds publics » et pour « faux » dans le cadre de l’affaire Tapie- Crédit lyonnais.
Par ailleurs, le statut de témoin assisté est un statut intermédiaire entre celui de mis en examen et de témoin simple. Il permet notamment au témoin assisté d’avoir accès au dossier, par l’intermédiaire de son avocat.