L’assemblée générale de l’UFDG tenue samedi 28 octobre à son siège à la Minière a tété marquée par le retour de trois membres du parti exclut pour certains il y a deux ans. Le Vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a mis l’occasion à profit pour demander à tous les militants à ce que le nom de l’ancien vice-président de l’UFDG Bah Oury ne soit plus jamais prononcé. Il a aussi déclaré que Bah Oury est le meilleur témoin dans le dossier de Mohamed Koula Diallo, journaliste assassiné en février 2016 aux alentours de leur siège.

À l’absence de Cellou Dalein Diallo, en visite au Johannesburg pour assister à la rencontre de l’International libéral, c’est le vice-président du parti, Dr Fode Oussou Fofana qui a président l’assemblée général samedi 28 octobre.
Après avoir fait longuement les éloges du principal parti de l’opposition, il s’est durement attaqué au cas ‘’Bah Oury’’, il est allé jusqu’à demander qu’on ne parle plus de ce dernier.
 Un appel qui contraste avec les propos de Cherif Bah et de Mamadou Barry, qui, ce vendredi, avaient souligné que le retour de l’ancien vice-président est bien possible
« Au nom du président, à partir de maintenant, que cela soit notre credo, que plus jamais personne ne prononce le nom de Bah Oury. Quand quelqu’un sur le plan politique est mort, pourquoi vous allez vous occuper de lui », ironise Fodé Oussou Fofana
Des analyses et les batailles judiciaires qui défrayent la chronique depuis quelques temps, le vice-président de l’UFDG a estimé qu’il n’y a pas meilleur témoin que Bah Oury dans le dossier de l’assassinat du journaliste Mamadou Koula Diallo.
« Si ce n’est pas un pays comme la Guinée, quelqu’un qui se lève et dit que la balle qui a tué Koula lui visait ; il fait comme s’il était le procureur de la République. Si vous voulez connaître qui a tué Koula, prenez Bah Oury », martèle Fode Oussou fofana.
Quant à Mamadou Barry qui a été réintégré dans le parti, il a tenu à remercier toutes les personnes qui ont contribué à son retour
« Depuis 2015, l’UFDG me manque, mais je l’ai dit dès le départ, l’UFDG est dans mon sang. Il y a du travail qui nous attend, je ne pourrais pas prendre la parole ici sans remercier au nom de Saliou Diallo, Lamine Diallo et à mon nom propre la Direction nationale du parti et en sa tête elhadj Cellou Dalein diallo », insiste le réintégré.

Il faut dire que ces retours au sein de la principale force politique de l’opposition sont appréciés et sont vus par bons nombres de militants comme une garantie de remporter les élections communales prévues le 4 février 2018, selon la Commission électorale nationale indépendante.