Malgré des dispositifs de sécurité pour réduire les risques d’accident, la dernière fête de Tabaski n’aura pas fait l’exception. Aussi bien dans la capitale Conakry qu’a l’intérieur du pays, des cas d’accidents parfois mortels ont été enregistrés par la police routière.

Dans un communiqué rendu public lundi 4 septembre 2017, Boubacar Kassé, porte parole du ministère de la sécurité et de la protection civile fait le bilan des accidents de circulation durant ces deux jours.

« Sur l’ensemble du territoire national, nous avons pour les deux jours, c’est-à-dire le jour de la fête et le lendemain, enregistré onze cas d’accidents, dont quatre cas d’accidents motels.
 À Conakry, il y a eu un seul cas d’accident avec un blessé léger, c’est au kilomètre 36 que nous avons enregistré ce cas d’accident mortel. Un enfant de 8 ans qui a été touché par un taxi-maître qui ne s’est même pas arrêté »

Pour Boubacar Kassé, les 90% de ces accidents sont causés par l’excès de vitesse des chauffeurs, surtout les conducteurs de Moto.
Par ailleurs, il se félicite des dispositifs qui ont permit d’avoir un bilant inférieur à ceux des années précédentes. « Nous pensons que ce dispositif a contribué positivement à limiter les dégâts. C’est un dispositif classique que nous avons renforcé et nous avons eu à mettre en excelle, l’implication directe des acteurs sur le terrain. On s’est réuni pour élaborer un plan opérationnel où nous avons eu à impliquer plus de 1 300 agents, plus 26 véhicules d’intervention, des camions et des ambulances… »

À souligner que ces derniers temps la route tue plus que le paludisme ou toute autre maladie en république de Guinée.