Au cours d’un entretien, le directeur régional de la police de Conakry et porte-parole du ministère de la Sécurité est revenu sur le dispositif sécuritaire mis en place par la police nationale au niveau des différents carrefours, à l’occasion de la célébration de la fête de Ramadan, qui a été célébrée le week-end dernier.
« Nous avons reçu des instructions fermes émanant du ministre d’État, le ministre de la Sécurité qui nous a instruits de mettre un dispositif pour que la fête se passe dans les conditions les meilleures. C’est ce que nous avons eu à faire en rapport avec la direction nationale de la sécurité routière et l’ensemble des commissariats centraux avec l’appui de la direction nationale des unités d’intervention. Nous avons donc procédé au renforcement du dispositif classique », a fait entendre Boubacar Kassé.
Un bilan satisfaisant par rapport aux années précédentes
« L‘année dernière par exemple, c’était 6 accidents de circulation avec 4 blessés graves. Pour cette année, c’est deux accidents enregistrés dans les communes de Matam et de Matoto. À Matam, c’est au niveau de la corniche de Boussoura où il y a eu une collision entre une voiture et une moto. Un accidenté grave qui a été transporté pour des soins à l’hôpital Donka. Le second accident, c’est à Matoto où il y a eu un carambolage entre trois véhicules et une moto. À ce niveau, il y a eu deux blessés graves qui ont été transportés à l’hôpital. Nous n’avons heureusement pas enregistré de cas de décès. À l’intérieur du pays, nous n’avons aucun cas d’accident jusqu’au moment où nous vous parlons », a-t-il expliqué.
Et de poursuivre : « Il faut saluer nos hommes qui malgré la pluie étaient sur le terrain en train de travailler. Les unités d’intervention, les agents qui ont été déployés au niveau des carrefours très sensibles à Conakry. Nous-mêmes, nous avons sillonné la ville pour contrôler l’efficacité de ce dispositif. Je pense que c’est un soulagement pour nous. Nous disons heureusement que le conseil ou l’invite que nous avons eu à faire auprès des usagers pour privilégier le civisme, pour faire en sorte qu’ils puissent ralentir les vitesses et donner la priorité surtout aux enfants qui vont déferler sur la voie publique a été suivi. Surtout au niveau de la route Le Prince, on a déployé beaucoup d’agents pour essayer d’aider les enfants à traverser ».
Pour terminer, Boubacar Kassé rappelle que ce n’est pas seulement au cours des fêtes que les citoyens doivent adopter ce comportement. « Il faudrait que ce soit un comportement civique. Il faudrait que nous changions vraiment nos façons de nous comporter sur la voie publique. D’abord, nous arrivons difficilement à gérer les carrefours. Il faudrait bien que si les agents vous rappellent à l’ordre pour vous dire d’être dans les rangs, de ne pas déboîter » dit-il.