À quelques jours de la fête du Ramadan, les grands marchés de la capitale guinéenne refoulent du monde. De Madina, le plus grand marché du pays, à Entag, en passant par Matoto, les clients se bousculent. Ce qui fait le bonheur des commerçants qui écoulent une grande partie de leurs marchandises en seulement quelques jours.

Des bousculades de tous les côtés, des articles étalés à même le sol, sur le trottoir, des marchands qui crient à gorge déployée pour attirer l’attention des clients. De l’autre côté, les prix se discutent entre acheteurs et vendeurs, « c’est trop cher », lance une cliente. Ce n’est pas de notre faute répond le vendeur ». Bref, actuellement, c’est le quotidien du marché de Madina.
Aminata Sissoko, vendeuse de Bazin explique que les clients qui demandent le prix sans acheter sont plus nombreux que ceux qui achètent. « Il y a le Bazin djezner dont le prix se discute à partir de 600.000 francs guinéens. Mais, une fois que tu leur dis le prix, ils quittent devant toi ou bien, ils essaient de discuter le prix, mais pour ça, on se comprend difficilement parce que ce n’est pas de notre faute », souligne-t-elle.

Pour sa part, Lamine Diallo, acheteur déplore les prix exorbitants : « Les commerçants guinéens, se sont habitués à une mauvaise chose. À chaque approche des fêtes, ils augmentent les prix et c’est vraiment méchant. Pourtant, ils savent que le Guinéen vit du jour au jour. » « Je voulais acheter deux complets pour mon fils de 5 ans, mais j’ai n’ai pas pu. Je suis obligé d’acheter un complet et attendre après la fête revenir acheter l’autre complet » ajoute-t-il.

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