L’exploitation des enfants en cette période de vacances reste une préoccupation en république de Guinée. Dans la capitale Conakry par exemple, nombreux sont les enfants qui pratiquent des activités souvent commerciales tout au long de la journée pour disent-ils, venir en aide à leurs parents qui sont dans des situations économiques inexplicables.
Malgré l’opposition de son père, Fatoumata Touré, âgée d’une dizaine d’année se dit obligé de vendre pour avoir de quoi mangé avec sa tante qui est infirme. « Mes parents n’ont pas les moyens je les aide à avoir la dépense quotidienne. Je vis avec ma tante et elle est handicapée. Mon père m’a dit d’arrêter de vendre, mais je suis obligé », a-t-elle expliqué.
« Moi je profite des vacances pour faire ce commerce afin d’aider mes parents à s’occuper de moi. Avec les recettes que je gagne, ils pourront s’en servir pour acheter mes fournitures scolaires, parce que bientôt la rentrée des classes », nous a fait savoir Mariétou Baldé, âgée de 12 ans.
Face à cette situation, Maxime Ferdinand, membre de l’ONG Même Droit pour Tous (MDT) estime que se sont généralement des enfants adoptifs qui sont victimes de cette exploitation, avant d’inviter les parents et les autorités étatiques à plus de responsabilité.
« Dans les textes officiels pour les droits de l’enfant, il y a des mesures pour les enfants qui sont souvent entrains de revendre de l’eaux ou autres choses dans les rues. Mais la plupart des enfants que j’ai eus à demander viennent de l’intérieur du pays pour être adoptés. Donc j’invite les parents à prendre soin des enfants », a lancé Maxime Ferdinand.
Pour l’heure, ces enfants bravent la pluie et le soleil tout long des autoroutes de Conakry sans compter les risques d’accident auxquels ils sont confrontés. Et ce, sous l’œil bienveillant des parents et du gouvernement.