Alors que la Confédération africaine de football a exclu le Maroc des deux prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations, en 2017 et 2019, le Comité directeur de la Fédération royale marocaine de football ne l’entend pas de cette oreille. Ce dernier « rejette » l’ensemble des sanctions sportives et financières.
Le Maroc va-t-il faire appel des sanctions prononcées le 6 février par la Confédération africaine de football ? Va-t-il saisir, en dernier recours, le Tribunal arbitral du sport à Lausanne ? A ce jour, le royaume chérifien n’a pas encore fait part de ses intentions. Mais cela ne devrait pas tarder.
Lundi 10 février au soir, le Comité directeur de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a fait part de son étonnement et affirme, à travers un communiqué, que les sanctions « ne correspondent en rien aux conclusions de la réunion tenue préalablement au Caire avec M. Président de la CAF ».
De fait, la FRMF « rejette l’ensemble de ces sanctions sportives et financières et considère que les décisions prises par le Comité exécutif de la CAF vont à l’encontre du développement du football africain, et ne reposent sur aucune base réglementaire. Le Comité directeur de la FRMF s’engage à prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires pour faire prévaloir les droits et intérêts du football marocain. »
La CAF avait décidé de suspendre le Maroc des prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations, en 2017 et 2019, après avoir refusé d’organiser cette épreuve du 17 janvier au 8 février en raison de la propagation du virus Ebola. La CAF a également infligé une amende d’un million de dollars et réclame la somme de 8 050 000 euros « en réparation de l'ensemble des préjudices matériels subis par la CAF et les parties prenantes du fait du désistement survenu ».
RFI