Le ministre guinéen de la santé Dr Abdourahman Diallo a présidé, ce lundi 19 juin, la cérémonie de lancement des épreuves des examens d’entrée en 7e dans la commune de Ratoma, précisément à l’école primaire Kipé 2. Pour cette année (session 2016-2017), ils sont au total 18 298 candidats dont 9 045 filles répartis dans 58 centres, au compte de la commune de Ratoma.
Accompagné d’une forte délégation, Dr Abdourahman Diallo a ouvert l’enveloppe contenant la première épreuve de cet examen de trois jours.
Selon lui, le plus important pour le Gouvernement est de s’assurer que l’enseignement guinéen est qualifié. « Et pour ce qui concerne ces examens, dit-il, il s’agit de s’assurer qu’ils se déroulent dans de très bonnes conditions et que tout soit réuni pour que le méritant pusse passer en classe supérieur.»
« Vous avez entendu tout ce que nous avons comme difficulté dans le secteur de l’éducation, pour nous, il s’agit donc de créer tout ce qu’il faut comme condition pour que les méritants pusse progresser, afin que nous préparions l’avenir de ce pays comme il se doit » a déclaré le ministre.
Pour lui, l’important ce n’est l’expression « tolérance zéro », mais c’est ce qu’il y a derrière cette expression. « Il est temps que nous soyons tous responsables et que nous nous engageons tous de sorte que les anciennes habitudes qu’on avait dans la gestion des examens s’arrêtent. Il faut vraiment qu’on apporte la rigueur dans ce que nous faisons, les règles sont très claires il n’y a pas de « si », il n’y a pas de « mais » il s’agit seulement d’être rigoureux, de sorte que les méritants passent », martèle le ministre.
Quant à Bakary Camara, Directeur communal de l’éducation de Ratoma, il souligne que la nouveauté cette année, c’est d’abord la décentralisation de l’examen d’entrée en 7 année. Et pour cela, selon lui, le gouvernement à travers le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a mis tous les moyens à disposition pour que ces examens soient crédibles et transparents.
Il précise que « Les 18 298 candidats sont répartis dans 58 centres, les 58 centres aussi sont repartis en 2 catégories. Il y a 53 centres qui abritent l’enseignement laïc, c’est-à-dire ceux qui font uniquement français et 5 centres qui abritent l’enseignement franco-arabe. Pour la sécurité, nous avons déployé 116 agents sur le terrain et également 116 agents de santé ».
