A peine installé, le Président de la République a procédé mardi 22 décembre, à la pose de la première pierre de construction du barrage hydroélectrique de Souapiti. A ses côtés, le Président Yahya Jammeh de la Gambie et le célèbre homme politique américain Jesse Jackson. Par cette cérémonie solennelle, le Président Alpha Condé a ainsi donné le ton de ce nouveau mandat.
On pouvait également noter la présence du Premier Ministre, Mohamed Said Fofana, des membres du Gouvernement, des présidents des institutions nationales et internationales, de certains ambassadeurs, des cadres du Départements de l’Energie et de l’Hydraulique, des autorités administratives et locales et une forte mobilisation des populations de Tondon et d’ailleurs tous venus saluer cet événement historique pour notre pays.
Situé sur le fleuve Konkouré, à 6 km en amont du barrage Kaléta et à 180 km de Conakry, le site va dans un avenir proche prendre forme, à l’image du barrage hydroélectrique de Kaléta, pour un coût global estimé à 1 500 000 000 USD pour une durée de 58 mois.
Selon les ingénieurs en charge de construire le barrage, il sera fait en béton compacté au rouleau pour une hauteur de 116 mètres sur terrain naturel et long de 1125 mètres en crête. Il sera doté d’un déversoir à seuil libre calculé pour évacuer un débit de crue qui arrive une fois par 10 000 ans. Ce n’est pas tout, il sera aussi doté d’un ouvrage de vidange de fond et d’une retenue de 320 km2 et d’un volume utile d’eau de 5,6 milliards de mètres cubes à la côte 210 ; d’une chute maximale de 100 mètres ; d’une prise Usinière de 5 pertuis indépendants pour un débit d’équipement total de 540 mètres cubes/sec, identique à celui du barrage de Kaléta.
Plus loin, ils préciseront que le prochain barrage aura une centrale de production semi-enterrée, équipée de 5 turbines Francis à axe vertical pour une puissance totale installée de 515 MW et d’un poste de départ de 225 KV.
Aux dires des spécialistes, le barrage de Souapiti aura le productible moyen annuel de l’électricité estimé à 1898 GWh. Une production qui sans nul doute permettra à la Guinée de satisfaire son besoin énergétique interne et en même temps vendre son excédent aux pays de la sous-région en déficit.
La Cellule de communication du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique avec la CCG