Pour la première fois depuis son installation en 2010, une délégation de la Commission Électorale nationale indépendante (CENI) a rendu visite, jeudi 14 septembre, au président de l’UFDG et le chef de file de l’opposition guinéenne, El Hadj Cellou Dalein Diallo.

Selon le président de la CENI, Me Salifou Kébé, cette visite s’inscrit dans le cadre du renouement du fil de dialogue entre l’organe en charge des élections en République de Guinée et toutes les parties prenantes du processus électoral.
« L’UFDG étant une partie prenante de notre processus électoral, nous sommes venus ici pour réaffirmer notre intention de travailler étroitement, main dans la main, avec toutes les parties prenantes, avec le chef de file de l’opposition et avec toutes les organisations de la société civile », a-t-il déclaré, avant d’ajouter :« Nous sommes un organe chargé des élections, donc nous ne pouvons pas évoluer à vase clos ; tout ce que nous faisons doit venir d’une large concertation entre nous et les parties prenantes. C’est dans ce cadre que nous sommes venus pour une première visite de courtoisie et en suite nous verrons dans quelle mesure nous pouvons déterminer le cadre de travail dans lequel nous allons échanger le plus souvent possible pour que nous aillons des élections transparentes et acceptées de tous ».
Pour Cellou Dalein Diallo, c’est avec bras ouvert que l’UFDG a reçu cette première visite de l’organe en charge des élections dans ses locaux. « Nous avons abordé quelques questions d’actualité, nous avons exprimé nos préoccupations par rapport au délai annoncé par la CENI pour la tenue des élections locales et nous avons exhorté cette CENI à faire en sorte que ces élections se tiennent avant la fin de l’année. En ce qui concerne l’appel d’offres pour le recrutement du cabinet chargé d’étudier le fichier, il devait être lancé depuis novembre 2016. Nous avons souhaité que les préoccupations ou même les appréhensions de l’opposition qui a demandé que ces études soient bien intégrer dans le cahier de charge qui doit servir de base de travail au cabinet », a précisé le président de l’UFDG.