En Guinée, la Commission électorale nationale indépendante a annoncé la tenue d’élections législatives en novembre. Le mandat des députés ayant expiré depuis le 13 janvier dernier, ce scrutin va se tenir avec un an de retard. Mais le timing s’annonce serré pour la CENI si elle veut appliquer les recommandations énoncées par un audit récent du fichier électoral.

Dans l’opposition, on insiste sur quelques préoccupations. Après la retraite de la CENI avec les partis politiques concernant l’organisation des élections législatives, l’honorable Dembo Sylla vice-président de l’Union Démocratique de Guinée joint par Guinéediversite.com ce mardi 7 mai à expliquer les préoccupations de l’opposition guinéenne par rapport aux recommandations de l’audite du fichier électoral « les craintes de l’opposition c’est sur les faits que la CENI n’a pas voulus nous exprimer la volonté de suivre les recommandations du rapport d’auditer parce que les auditeurs nationaux et internationaux, ces experts ont été mis a contribution pour nous donner des recommandations sur le fichier parce que tous les acteurs sont convaincu aujourd’hui que notre fichier n’est pas propre », lance t-il.

Et de poursuivre « le 1 million 564 mille personnes qui sont sans identification biométrique ne sont pas normal, il faut que tous les électeurs guinéens passent devant la machine », souhaite ce responsable du parti de Mamadou Sylla.

Raison pour laquelle l’opposition invite la Commission Électorale Nationale indépendante du respect des conclusions du rapport de l’audite sur tous ces aspects « il faut que pour tous les autres aspects que la CENI les respects, nous nous sommes alignés sur le rapport d’auditer, donc il ne faut pas s’écarter du rapport d’auditer. Par conséquent, la CENI quand elle dit que d’ici la fin de 2019 qu’elle peut organiser les élections législatives et quand on écoute comme ça on peut croire. Il (Me Salif Kébé, Président de la CENI Ndlr) a dit que c’est à condition que les préalables et les contraintes qui ont été exposés soit satisfaits pour que ces contraintes-là soit levées par le gouvernant », explique Dembo Sylla.

Pour lui, l’État doit mettre des moyens à la disposition de la CENI pour l’organisation à date de l’élection législative « nous pensons (Opposition Ndlr) que la CENI n’a pas assez de moyens de pression sur l’exécutif. Eux ils servent l’exécutif, dont ils relèvent le devoir de mettre à leur position. Il faut que l’État mette le fond et tous les moyens rapidement à la disposition de la CENI pour qu’on applique les recommandations du rapport des auditeurs afin qu’on puisse passer aux élections législatives et préparer l’élection Présidentielle », dit-il.

Il faut retenir que juste après cette retraite de Kindia qui avait duré 5 jours, aucune somme n’a été débloquée pour le déroulement des activités de la Commission Électorale Nationale indépendante nous a confié Dembo Sylla.