Pas de dérogation pour les journalistes, c’est l’annonce faite ce lundi 29 janvier par le directeur des opérations de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Etienne Soropogui déclare que chacun votera dans la circonscription dont il relève. Il soutient cependant qu’on peut voter pour les journalistes par procuration.
Si les journalistes ont voté lors des élections présidentielles de 2010 et 2015 et les législative de 2013 par dérogation, c’est à dire en dehors de leur lieu d’inscription, pour les élections communales, ce n’est pas possible. Et le vote par dérogation va d’ailleurs être limité explique le directeur des opérations de la CENI. « Le vote par dérogation va être exclusivement limité aux candidats et on va étendre à leurs épouses et aux membres des bureaux de vote. Aucune autre personne pour quelques raisons que ce soit n’a le droit de voter hors de sa circonscription, donc de voter par dérogation » précise Etienne Soropogui.
Pour ce qui est des journalistes, le directeur des opérations de la CENI est clair : «aucun électeur n’a droit de s’exprimer sur les questions internes d’une circonscription dont il ne relève pas. Les enjeux de ces élections sont locaux, donc les journalistes doivent voter avant qu’ils ne soient déployés sur le terrain. Ils peuvent cependant bénéficier d’un vote par procuration », ajoute-t-il.
Pour terminer, il a aussi apporté quelques précisions concernant le vote par procuration. La aussi, une question de modification est en cours de débat. « Le vote par procuration se fera conformément à la disposition du code électoral en ses articles 91 et suivant. Autrement dit, ce vote est réservé à une catégorie de personnes notamment les invalides, les personnes hospitalisées et les personnes qui, pour des raisons bien précises sont en dehors de leurs circonscriptions. Nous sommes tout à fait d’accord avec cette disposition, mais est ce qu’il faut en limiter le nombre de votes par procuration par bureau de vote ? La question est en étude. Nous allons interpeller les parties prenantes sur la question pour réduire le nombre pour éviter un débordement dans les bureaux de vote le jour du scrutin » a conclu Étienne Soropogui.