Ce lundi 10 février 2014, les élèves de l’école nationale d’instituteur ont boudé leur classe pour réclamer le paiement de leurs primes de transport. Selon nos informations, le montant s’élève à 150 milles francs guinéens par mois.
Depuis cinq mois, les futurs formateurs réclament le paiement de ce montant. Et pourtant, dans le passé le gouvernement avait promis de résoudre le problème. Chose qui n’a pas encore vu le jour nous informe un élève. De l’ENI de Conakry, sise au quartier Téménétaye dans la commune de Kaloum, les élèves de l’ENI ont organisé une marche pacifique jusqu’au ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnel pour exprimer leur colère. « Pas d’argent, pas de cours sur toute l’étendue du territoire national », disait –ils.
Au micro de guinéediversite.com, le vice président de la commission de l’ENI de Conakry Sylla Alseny, explique : « en 2013, nous avons fait cinq mois sans percevoir nos primes, il a fallut que nous partons en grève pour obtenir gain de cause. Cette fois-ci encore, c’est pourquoi nous réclamons notre argent à travers un setting devant notre ministère de tutelle », avant d’ajouter : « On ne va pas baisser les bras, tant qu’ils n’arrangent pas notre situation, il n’y aura pas cours. D’ailleurs nous demandons au président Alpha Condé de s’impliquer pour nous satisfaire. Comme on sait que la formation de jeunes et leurs emplois font partir de ses priorités».
Il faut dire que, ce lundi matin les services de sécurités étaient visibles au niveau du pont 8 novembre, juste à l’entrée de la presqu’île de Kaloum où se trouve le Ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle
Thierno Abdoul Baldé