Les responsables de la chambre représentative de l’enseignement pré universitaire CREPU s’insurgent contre la grève déclenchée par certains membres du syndicat libre des enseignants chercheurs SLECG. Ousmane LY, le vice-président de cette organisation a évoqué vendredi 17 novembre, l’impact de cette grève sur les écoles privées. Il a dénoncé l’inaction de l’État Guinéen dans cette situation. 

La grève des enseignants déclenchée le lundi 13 novembre par certains membres du syndicat libre des enseignants-chercheurs de Guinée ne semble pas tirée à sa fin. La situation ne fait que se dégrader. Ousmane Ly, vice président de la CREPU dit ne pas comprendre comment une grève des personnes qualifiées des dissidents parvient à paralyser les cours dans les écoles guinéennes « la grève est très mal venue. C’est anormal ; moi, je ne partage pas cet avis de grève et toutes les écoles privées ne partagent pas non plus cet avis », s’interroge ce fondateur d’école privée. 

Les écoles privées n’ont rien à voir avec cette grève affirme ce responsable de la chambre représentative de l’enseignement pré universitaire. Elles sont devenues cependant des victimes collatérales regrette-t-il, « c’est injuste que nous soyons mêlée à ça. Mais tout ça, c’est parce que l’État ne prend pas ses responsabilités. En principe, nous devons être protégés pour que nous puissions donner cours dans nos établissements, car depuis le début de cette grève, les cours ne se sont pas déroulé normalement et l’impact est énorme » se plaint Ousmane Ly.
Au terme de son intervention ce responsable d’école privée 

Il a également invité l’État Guinéen à trouver le plus vite que possible une solution à ce problème. À ses paires qui n’ont pas leur école dans des zones à haut risque, il leurs demandes de continuer à donner les cours aux enfants. 

Mamadou Aliou Bangoura