L’école, dit-on, est le prolongement de la société, d’où son importance dans un pays qui se veut sérieux. En Guinée, c’est plutôt l’indifférence, voire le mépris du pouvoir Condé, à l’endroit de l’école guinéenne, qui suscite l’indignation.

Le Président Condé surprend par sa méconnaissance de l’Education, par son ignorance de ce que l’école représente pour le pays. Cela s’est d’autant avéré, que jusqu’à ce jour, ce sont des cadres inexpérimentés qui sont à la tête des différents ministères en charge de l’éducation.

A l’Enseignement de base et au Pré-universitaire, c’est un pharmacien qui était chef de département, remplacé par un « instituteur » reformé, un certain K2, le médiocre qui serait à l’origine de la grève du SLECG. Tout cela dénote des insuffisances du Président Condé qui n’aura, jusque-là, opéré que de mauvais choix.

L’école guinéenne est sans perspectives, parce qu’aucune politique n’aura été élaborée dans ce sens. La baisse de niveau est autant liée aux conditions précaires des enseignants. Aujourd’hui, l’horizon s’assombrit et pour les élèves et pour leurs parents. Il est difficile de comprendre que, dans un pays où le président de la République se fait verser plus d’un milliards de francs (environ 115 milles euros) par jour, comme ‘’prime de présence’’ à la tête de l’Etat, l’on ne soit en mesure de payer la modique somme de 8 millions de francs (soit environ 266 milles francs guinéens ou 22 euros par jour ) de salaire de base au maître d’école.

La vérité est que le pouvoir Condé a atteint toutes ses limites. Le processus de son départ a déjà commencé. Vive la Guinée, vive l’unité nationale !

BAH Thierno Mamadou Président de la NGC –Nouvelle Génération pour le Changement.