Au lendemain du drame de Dar Es Salam ce mercredi 23 Août, le bilan à changé selon le porte-parole de la Police nationale, dans les fouilles qui ont durée jusqu’à tard le jour du drame vers 18 heures deux corps ont été retrouvés sous le décombre avec l’aide des machines du génie militaire. Ce petit matin du 23 août les recherche continuent mais l’espoir de retrouver des survivant est minime vu l’ampleur du dégât a constaté notre reporter sur place.

C’est une ambiance de tristesse, de consternation mais, aussi des pleures qu’on entendait de part et d’autres sur les lieux de l’éboulement ce matin dans ce quartier  situé dans la commune de Ratoma dans  la banlieue de Conakry. Deux machines de l’armée guinéenne notamment celle du génie militaire continuent les recherches dans l’espoir de retrouver un survivant ou un éventuel corps. Présent sur les lieux très tôt ce matin, Commissaire Boubacar Kassé, le Directeur Régional de la police et porte-parole de la Police nationale a livré les derniers développements de la situation

« Pour le moment il y a dix morts nous avions pu identifier huit. Il y a le corps d’un jeune, celui là qui a été extrait hier vers 18 heures, peut être qu’au niveau du quartier qu’il a été identifié mais à notre niveau non. Raison pour laquelle nous venons nous approcher de ces responsables pour pouvoir faire la part des choses » déclare le porte-parole de la Police.

Dans la foule venue assister l’armée dans sa tâche difficile se trouvait Alpha Boubacar Barry, les yeux pleins de larmes nous confi qu’il a perdu la moitié de sa famille dans cet éboulement  «  J’ai mon grand-frère qui est mort ici avec toute sa famille. Sa femme était en état de famille avancée, son garçon et une fille adoptive, ils ont tous péris dans ce drame » Explique t-il en pleurant.

 

A seulement deux pas de là, un groupe de femme en sanglot, l’émotion est  vive, l’idée de perdre un proche et la pilule est  difficile à avaler pour ces femmes. Parmi elles, nous avions réussi  à avoir Fatoumata Dalanda Baldé qui a aussi perdu des proches « Matériellement, on ne peut pas en parler mais en vies humaines on a perdu deux  jeunes plus une fillette. Nos voisins quand à eux ont perdu six personnes » affirme t-elle sous l’émotion

Poursuivant, Fatoumata Dalanda Baldé dit craindre un autre éboulement. Elle songe d’ailleurs à quitter  les lieux le plus vite que possible.

« Je suis très inquiète encore, bien qu’il y a eu des victimes ici. Mais de faite de continuer à vivre  dans cet endroit  nous inquiète a plus d’un titre. Nous sommes désespérés et nous n’avions plus envi de rester là. C’est pourquoi nous voudrons que le gouvernement et toutes les personnes de bonne volonté nous aide à déguerpir de ces lieux et à trouver un autre endroit pour nos familles » Plaide cette victime.

Pour l’heure, les habitants de Dar -Es -Salam secteur Comboss ont enterré  leurs morts cet après-midi dans la douleur, au cimetière du dit quartier.