Les pays ouest-africains frappés par le virus Ebola ont fait de gros efforts pour enrayer l'extension de l'épidémie, mais n'ont pas atteint les objectifs fixés au 1er janvier en matière d'éradication de la maladie, a déclaré mercredi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les Nations unies avaient fixé le 1er octobre un délai de 90 jours pour isoler et traiter tous les malades contaminés par le virus Ebola en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, et pour assurer que les enterrements aient lieu d'une manière sécurisée dans 100% des cas, les corps des personnes mortes des suites de la maladie étant fortement contagieux.

L'OMS a rappelé que les "efforts pour atteindre chacun de ces objectifs allaient se poursuivre jusqu'à ce que l'épidémie ait été enrayée".

Selon les derniers chiffres, l'épidémie a causé la mort de 8. 235 personnes sur les 20. 747 personnes infectées en un peu plus d'un an.

Les trois pays d'Afrique de l'Ouest, où sont concentrés la quasi totalité des cas, à l'exception de quinze morts, ont, selon l'OMS fourni des efforts très importants pour mettre un plus grand nombre de lits à la disposition des personnes contaminées.

Le Liberia, pays comptant toujours le plus grand nombre de morts (3. 496) a enregistré un recul important de la transmission de la maladie et a désormais 15,1 lits disponibles pour chaque cas confirmé et probable.

En Guinée (2. 775 cas dont 1. 781 mortels depuis décembre 2013) il y a 2,1 lits disponibles pour chaque malade.

En Sierra Leone, pays le plus lourdement touché avec 9. 780 cas dont 2. 943 mortels, il y a 4,6 lits pour chaque patient.

Toutefois si la Guinée a vu le virus s'étendre à travers le pays, tous les centres de traitement du pays restent concentrés dans la capitale, a déploré l'OMS.

L'agence onusienne a reconnu que les trois pays visés avaient maintenant la capacité d'assurer des mises en terre des victimes d'Ebola de façon plus sécurisée. Mais elle a averti des dangers de la sous-estimation du nombre de morts, sachant qu'il est établi que le virus tue environ 60% de tous les patients hospitalisés et 71% des malades qui ne bénéficient d'aucun traitement.

Les personnels médicaux restent particulièrement frappés par le virus avec 4. 838 cas dont 495 mortels, contre 678 cas et 382 mortels il y a une semaine. Toutefois, selon l'OMS, cette hausse des chiffres est imputable à des cas qui n'avaient pas été rapportés auparavant en Sierra Leone.

JA

 

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