La direction de l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire était face à la presse ce jeudi, en toile de fond parler de la situation de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans le pays.  

Le directeur général de cette structure a entamé ces propos par l’évolution de la maladie. A rappeler que la première vague de cette épidémie avait des milliers de morts en Guinée.

« A date on n’a 3 cas confirmés, 4 cas probables qui ont été enregistrés. Parmi les trois cas confirmés il y a un qui est décidé ce qui complète le nombre de décès à 5 donc 4 cas confirmés plus les 1 probables. En hospitalisation nous avons un cas confirmé à N’zérékoré et un cas concret confirmé à Bongo Conakry. Les contacts de ces malades qui ont été enregistrés jusqu’à hier et suivi sont au nombre de 218 à N’zérékoré et 32 à Conakry ce qui fait une somme de 250 contacts enregistrés jusqu’à hier soir », indique Dr Sakoba Keita.

Pour cette deuxième vague de la maladie à virus Ebola, l’Agence en charge de la sécurité sanitaire annonce plusieurs mesures qui ont été prises pour circonscrire cette maladie. Et cela se passera nécessairement par le respect des gestes barrières suivi de la vaccination.

Dr Sakoba Keita a dans sa communication annoncé le déroulement de la vaccination qui, débutera ce lundi 22 février.

« Pour un départ nous allons avoir 11. 500 doses de vaccins pour les 3 sites. Mais pour vous rappeler nous allons utiliser la vaccination en ceinture c’est-à-dire au tour des cas. Le cerclage aussi on l’a appliqué à Forekariah et à Dubreka et qui nous ont donnés de très bons résultats. Le cerclage c’est de compter près de 110 familles au tour de tous les cas, tous ceux qui sont dans le cercle là on va les vaccinés. Ce qui est vue le malade oui ou non tu es dans le cercle tu seras vacciné plus aussi le personnel de santé. Tout le personnel de santé de N’zérékoré, de Guecké et même dans les sous-préfectures tous être vaccinées. Ici aussi (Conakry) on va vacciner les 32 contacts le lundi plus leurs contacts des contacts », rassure Dr Sakoba Keita

Le directeur général de l’ANSS a dans la même logique exhorté la presse Guinéenne à être juste dans le traitement de l’information sur la situation d’Ebola pour éviter dit-il d’isoler à nouveau le pays.