A Ansoumayah village, un quartier situé dans la préfecture de Dubreka, se procurer de l’eau n’est pas une chose aisée.
A défaut de parcourir 2, 3 ou même 5 km pour s’approvisionner en eau dans l’un de deux forages du quartier, les 9 milles habitants se contentent de l’eau de puits ou même des marigots. Aucune installation de la SEG n’est visible et le chef du quartier habite dans un autre quartier situé à 10 km, nous dit-on.
Pour donc avoir de l’eau propre dans ces conditions tous les moyens sont utilisés : Pantalons Jeans, sable, récipients troués.
Pour les plus courageux, il faut faire la queue de 18h à 21h où de 5h du matin à 9h pour avoir un biton de 20 litre qui coute parfois 500 GNF.
« C’est grâce a ces deux forages que nous vivons actuellement ici, les puits sont taris, l’eau du marigot est imbuvables», nous explique une femme en rang au forage de la mosquée du quartier.
«Nous interpelons avec fermeté la société des eaux de guinée SEG, pour qu’elle vienne nous donner de l’eau comme dans les autres quartiers» déclare un jeune-homme, un bidon vide en main à la recherche en vain de l’eau pour se laver.
Saidou welden