Le procès qui oppose Dr Faya Milomono à ses anciens collaborateurs, s’est ouvert ce mercredi 24 février au tribunal de première instance de Dixinn. Les deux partis sont restés en confrontation plusieurs moments, avant que la juridiction en charge du dossier ne prend la décision de poursuivre le débat le 10 mars prochain.

Me Faya Gabrielle Kamano, avocat de la cour, a affirmé que les anciens collaborateurs du président du Bloc Libéral sont incapables de rapporter les preuves de leurs allégations.

«Les propos que les Thierno Boubacar Baldé et autres ont tenus à l’encontre de Dr Faya Millimono, la charge leur a été donnée par cette action judiciaire de rapporter la preuve de diffamation qu’ils ont tenue contre Dr Faya Millimono, dans le délai de 10 jours à compter de la réception de la citation, mais malheureusement jusqu’à date conformément à l’article 135 sur la liberté de la presse, ils n’ont pu apporter la preuve de ces propos. Et vous avez constaté vous-même à l’audience que la conférence de presse qu’ils ont tenue le 30 novembre 2020 visait simplement à saper l’image de Dr Faya Millimono, à salir l’image de dr Faya Millimono et aujourd’hui vous avez suivi le débat, ils ont été incapables de rapporter la preuve de tout ce qu’ils ont dite contre Dr Faya Millimono», a martelé Me Faya Gabrielle Kamano.

La version de Me Abdoul Thiam, avocat de la défense est tout autres, comparativement à celle de Me Faya Gabrielle Kamano.

Il dira ceci : « conformément à l’article 98 de la loi 002 de la liberté de la presse, nous estimons que tout ce qui a été dit lors de la conférence de presse et qui est mentionné dans la déclaration, tout ce qui a été dit a été apporté où les dispositions de l’article disent que c’est à défaut d’apporter des preuves d’un fondement qu’on peut qualifier tout ce qui a été dit de diffamatoire. Alors que nous nous estimons que tout ce qu’on a dénoncé comme dysfonctionnement du parti BL existe. Malheureusement on est entrain de faire croire aux uns et aux autres que le problème est ailleurs», a-t-il répliqué.

L’historique de ce dossier remonte lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle les personnes citées dans cette affaire ont dénoncé des dysfonctionnements au sein de leur parti le Bloc Libéral (BL) en incriminant des faits au premier leader du parti.