Le collectif des avocats d’Aboubacar Toumba Diakité a animé une conférence de presse à Conakry, ce mardi 23 mai 2017. Il était question de faire le point sur la problématique autour du dossier de leur client et de réagir consécutivement à la récente sortie du ministre de la justice, qui a traité ce pool d’avocat incompétent.
« Nous ne savons pas si l’homme est mal entendant, mal informé, de mauvaise foi ou le tout à la fois. Mais je crois qu’il a tronqué, dénaturé, falsifié toutes les données émises à partir de cette maison et cela rentre naturellement dans la stratégie du gouvernement à fuir ses responsabilités. Parce que Toumba est rentré au pays pour contribuer à la manifestation de la réalité », a martelé Me. Paul Yomba Kourourma.
Et de poursuivre « le ministre de la justice est en train à travers cette sortie de mettre en doute la sincérité et la crédibilité de ses diplômes s’il en à, obtenu à la suite d’études peut-être saisonnières et en dent de cil. Toute chose qui entraine des déformations de tous genres, c’est là le danger de l’importation des cadres handicapés intellectuels, maîtrisant ni le pays, ni les lois, ni les hommes, ni les visages encore moins l’éducation ».
En effet, Me Paul Yomba précise que son collectif n’a jamais renoncé à défendre le commandant Toumba. « Mais plutôt que nous suspendions les activités jusqu’à ce que les conditions minimales de vie lui permettant d’assurer sereinement sa défense, soient mises au point. Nous n’avons pas aussi dit que nous saisissions la cour pénale internationale, nous ne sommes pas avocat de Toumba pour la forme, nous connaissons le mode de saisi de la CPI».
Cependant, il annonce qu’une déclaration a d’ailleurs été faite par le ministre Cheick Sacko pour convier une confrontation entre M. Marcel Guilavogui et le Commandant Toumba Diakité prévue pour le 25 de ce mois. Chose qui, selon lui, veut dire que toutes les démarches sont dictées par le gouvernement.
Pour terminer Me. Paul Yomba Kourourma affirme ceci : « le président Dadis était mieux placé pour ouvrir les auxiliés, pour être entendu. Nous ne nous opposons à aucune confrontation, mais que personne ne sera omis dans cette affaire ».
Mohamed Soumah