Le président de l’ONG "Même droit pour tous" Me. Frédéric Fromo Loua a récemment pris part à la 60ème session de la Commission africaine des droits de l’homme qui s’est tenue à Niamey (NIGER). Selon lui, cette session a été précédé par la rencontre des ONG sur les différents cas de violation des droits de l’homme et éventuellement adopté des projets de résolution qui sont soumis aux commissaires.

 

Au cours de cette rencontre des activistes des droits de l’homme, Me. Frédéric Loua a au nom de "l’OGDH et le droit pour tous" demandé à la Commission africaine des droits de l’homme d’user de leur influence et des moyens dont ils disposent, pour que conformément à ce qu’a dit le ministre guinéen de la justice, qu’en 2017 on verra le jugement du dossier épineux du 28 septembre.

 

Pour le président de "Même droit pour tous", il y a beaucoup d’inquiétudes par rapport au jugement de ce dossier du 28 septembre. « L’instruction judiciaire n’est pas encore bouclée, il y a des gens qu’on n’a aussi à faire écouter, le général Sékouba Konaté qui n’est pas encore en Guinée et il y a beaucoup d’autres élément en matière d’insurrection du dossier qui ne sont pas encore exposés », a-t-il déclaré.

 

Et de poursuivre : « Nous avons de réels motifs d’inquiétude quant à la tenue de ce jugement de cette affaire en cette année, c’est pourquoi nous avons demandé que le gouvernement se décide à accélérer ledit dossier. Et qu’en fin 2017 que l’on voit le jugement de cette affaire ».

 

Parlant du retrait des avocats de Toumba Diakité dans le dossier Me. Frédéric Fromo Loua a dit ceci : « les avocats doivent user de tous les moyens pour défendre leur client, peut-être leur retrait est temporaire ou stratégique pour faire en sorte que leurs demandes soient prises en compte. De toutes les façons, ce sont des avocats aguerris et qui ont le droit d’user de tous les moyens dont-ils disposent pour arrivée à défendre de manière efficace leurs clients ».

 

Par ailleurs, l’un des problèmes évoqués par ce défenseur des droits de l’homme, c’est la répression violente des agents de force de l’ordre lors des manifestions. Il estime que la Guinée doit beaucoup s’améliorer dans ce domaine.

 

« Il n’y a pas de manifestation dans notre pays sans que malheureusement on ne dénombre des morts tués à bale réelle, ce qui n’est pas normal dans un État de droit comme le nôtre. Les forces de sécurité et défense doivent savoir maintenir l’ordre, sans nécessairement portée atteinte à des vies humaines », a-t-il martelé. 

Mohamed Soumah   

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