En Guinée, la nouvelle  grève dans le secteur de l’éducation déclenchée ce lundi a produit des effets contrairement au contre appel effectué par d’autres syndicalistes. A Conakry, les cours ont été perturbés et des écoles sont restées quasi vides.

 

Dans la commune de Matoto, le mot d’ordre de grève du SLEG a été observé  ce lundi. Il en est ainsi pour certaines écoles à Matam.

Au collège Saifoulaye Diallo de Gbessia Centre et au lycée Ahmed Sékou Touré d’Aviation, des élèves et encadreurs ont brillé par leur absence. Dans la matinée,  la circulation était très fluide entre l’Aéroport et Madina, sur l’auto route. L’on constatait un important dispositif sécuritaire dans tous les grands les carrefours de l’axe. Jusqu’à 8 heures 20mn, dans la plus part des établissements publics, des élèves arrivaient à compte goute.

Au lycée Ahmed Sékou Touré d’Aviation, quelques rares élèves présents dans les classes  n’arboraient pas de tenue scolaire. Des élèves rencontrés nous confirment avoir reçu la consigne de venir en civile à l’école.

Même constat au collège Saifoulaye Diallo de Gbessia. Le principal de ce collège,  Fodé Morlaye Sanoh, s’est mis à chasser des journalistes pour ne pas qu’ils soient en contact avec les quelques rares élèves présents. Mr Fodé Morlaye Sanoh a dit à qui veut l’entendre que son ministre lui a dit que la presse privée roule pour l’opposition. D’où l’interdiction formelle d’accéder à la cour de son école.

A Yimbaya Tannerie, des échauffourées ont éclaté entres  élèves manifestants et forces de l’ordre. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le calme est revenu de ce coté.

Au lycée Bonfi, dans la commune de Matam, un silence de cimetière régnait dans la cour et les classes étaient désertes.