Au cours d’une rencontre d’échange et d’information récemment organisée  au siège du parti de l’Union des Forces Républicaines (UFR), la présidente du COFFIG (Coalition des Femmes et Filles de Guinée), Dr. Makalé Traoré a entre autres exposé les problèmes liés au dividende démographique en république de Guinée, avant de proposer des pistes de solution pour remédier ces difficultés qui sert de frein au bon développement du pays.

A l’entame de ses propos, Dr. Makalé à toutefois souligné que la Guinée est entrain de connaitre une évolution démographique à grande échelle. « Aujourd’hui nos 10 millions 523 milles et quelques personnes d’habitants, et en 2050 si rien n’est fait, nous seront 33 millions 084 milles habitants en Guinée. 74% de la population sont entre 15 à 35 ans », à t elle précisé.

Selon  Makalé Traoré, la criminalité est récurrente dans le pays, pendant qu’il (le pays) est en période de guerre, car  «  76, 6% des jeunes, c’est-à-dire plus de 7 jeunes sur 10 n’apportent rien en terme de développement de notre pays. Si l’on ne considère pas ça comme un défit majeur, c’est qu’on a rien comprit ».

Et de pour suivre : « Aujourd’hui nous souffrons de pauvreté, nous soufrons des problèmes de formation, des questions de logement,  nous soufrons pour nous déplacé, pour nous soigné… Dans notre pays chaque femme a en moyenne 5 enfants et demi, mais il y a des femmes qui sont très braves, qui vont jusqu’à 12 ou 14 enfants. Avant, on les faisait en grand nombre pour aller au champ, mais aujourd’hui on ne va pas au champ, on va au café. Parce que nous n’avons pas valorisé l’agriculture, mais on ne peut pas valoriser cette agriculture sans les recherches, les écoles de formation, sans valorisé le métier  même d’agriculteur pour faire des entrepreneurs agriculteur. Donc il y a toute une stratégie chainable qui permet de développer l’agriculture et d’en tiré quelque chose pour un développement durable ».

Parlant de la situation particulière des jeunes filles, la présidente de la COFFIG a déploré le manque de formation de ces dernières, les mariages précoces et tant d’autres phénomènes. « Si les jeunes filles continuent à être marié précocement, à ne pas être formé, à commencé à faire des enfants à 10, 12 ans, il y a toutes les chances qu’elles puissent en faire 15, parce que ça va avec l’âge aussi. Donc la formation de la petite fille pour que demain on puisse tirer profit en termes de dividende démographique, il est important qu’elle soit formée, qu’elle ne soit pas mariée tôt, qu’elle puisse avoir un emploi, pour qu’elle soit utile à son pays ».

Par ailleurs, Dr. Makalé Traoré estime qu’il est très important d’agir sur la réduction du taux de mortalité, qui va pousser à faire moins d’enfants par la  planification familiale.