Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile guinéenne plaide pour un assouplissement des conditions et du délai accordé aux habitants. Ils souhaitent aussi qu’ils soient dédommager ceux qui détiennent les titres fonciers. Dansa Kourouma a exprimé sa crainte face aux remous sociaux que pourrait entraîner ces actions de déguerpissement. Dansa Kourouma ne cache pas sa préoccupation face à cette menace de déguerpissement des habitants de Kaporo Rail, il met le gouvernement face à ses responsabilités

<< L’État a sa responsabilité par rapport à la gestion des domaines réservés. Je l’ai dit quand il  s’agit du cas de Démoudoula. Quand un domaine est réservé, il doit être immatriculé, il doit être clôturé et sécuriser par un liste de PA >> Soutien t-il avant d’indiquer que les responsabilités sont partagées entre les gouvernants et le gouvernés. Il plaide également pour une prolongation de préavis d’un mois donné aux habitants

<< Un préavis d’un mois me semble être insuffisant si c’est le cas et le déguerpissement en saison des pluies peut aussi causer un autre problème social. Si les conditions et le délai de déguerpissement sont réglés au lieu de trois, qu’un préavis de six mois soit donné ou mêle si il faut un délai d’une année soit donné, l’État est une continuité et gouverner c’est prévoir >> martèle Dansa Kourouma

Plusieurs habitants de cette partie de Conakry autre fois Déguerpi en 1998 disent qu’ils détiennent les titres fonciers délivrés par les responsables du ministère en charge de l’habitation. Prenant conscience de cette situation le président du CNOSCG souhaite que ces personnes soient dédommagées

<< Ils ont fait des démarches administratives qui leurs ont permis d’avoir le droit de propriété, l’État a l’obligation de les dédommagés. Mais si c’est des acquisitions clandestines, je pense qu’on ne peut pas mettre la pression sur l’État parce que ça deviendra une inégalité que l’État dédommage quelqu’un de façon illégale >> Précise Dansa Kourouma.

Plus loin Dansa Kourouma craint que ce déguerpissement annoncé ne se transforme à une crise sociale très grave comme l’on avait enregistré lors du premier déguerpissement en 1998.