Le parquet général a requis mardi dix ans de prison contre l'ex-Première dame Simone Gbagbo, accusée notamment de "participation à un mouvement insurrectionnel" durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d'Ivoire, a constaté l'AFP.
Le ministère public a également accusé Mme Gbagbo de "troubles à l'ordre public" et de "constitution de bandes armées". L'ex-Première dame, entourée de ses avocats, s'est montrée impassible à l'énoncé des réquisitions.
Pour les autres, les politiques, c’est plutôt en mois que se comptent les réquisitions. Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Geneviève Bro Grébé, la leader des Femmes patriotes, ou encore Narcisse Kuyo Tea, le chef de cabinet de Laurent Gbagbo, seraient coupables uniquement de troubles à l’ordre public et le parquet général a requis vingt-quatre mois de prison contre eux.
L’ancien Premier ministre, Gilbert Marie Aké N'gbo, l’ancien argentier de Laurent Gbagbo, Désiré Dallo ou encore l’ancien ministre, Joseph Kata Kété, eux, seraient coupables de troubles à l’ordre public et de coalition de fonctionnaires. Contre ces trois hommes politiques ont été seulement requis dix-sept mois d’emprisonnement.
Avec AFP