Après la cérémonie d’ouverture de la troisième convention des chefs d’établissements de l’enseignement technique et de la formation professionnelle présidée par le Ministre Damantang Albert Camara, plusieurs sujets ont été débattus allant dans le sens de l’amélioration du fonctionnement des établissements techniques et professionnels.

 

Pendant cette première journée, il a été question entre autres de parler des outils de contrôle et d’annonce des nouvelles règles d’inspection des établissements, du projet booster les compétences pour l’employabilité et de la présentation du Projet d’Amélioration, de Formation et d’Insertion dans les Secteurs Agricoles et Miniers (PAFISAM).

 

– Les outils de contrôle et d’annonce des nouvelles règles d’inspection des établissements sont indispensables.

 

Sur ce premier point, l’accent a été mis sur les différents outils de contrôle au sein des établissements à chaque niveau. Au niveau du Directeur les éléments à contrôler sont entre autres: l’organigramme de l’institution, le tableau des périodes, le tableau monographique des directeurs, le plan d’action et suivi des réalisations, le tableau évolutif des effectifs (personnel et élèves), la stratégie du Directeur pour l’insertion des finissants, le livre d’or et l’observation sur la tenue des documents.

Au niveau du Directeur des études, les éléments à contrôler sont entre autres les programmes officiels, les plans d’études, l’emploi du temps général, l’emploi du temps individuel des professeurs, le tableau des charges hebdomadaires des professeurs, le plan de progression des programmes, le registre matricule des élèves, les dossiers des élèves, le registre/Dossiers de transfert des élèves Arrivée/Départ, le registre centralisateur des notes, le chrono des résultats des examens, les livres scolaires, le règlement intérieur, le cahier de transmission interne et le registre de PV de réunion du conseil des professeurs.

 

Vu l’importance des divers éléments de contrôle qui ont été présentés, les chefs d’établissements ont sollicité une formation afin d’avoir plus de maîtrise sur l’usage de ces outils.

Parlant de nouvelles règles d’inspection des établissements, il a été annoncé que le service des inspections veillera strictement au respect des dispositions établies. Mais au delà de la mission de contrôle de ce service, le département de l’enseignement technique et de la formation professionnelle envisage de faire de l’inspection, un service de conseil, d’accompagnement et de formation.

 

-Le projet Booster les compétences pour l’employabilité est un projet porteur de croissance.

 

Deuxième du genre en Afrique après la Tunisie, le projet Booster les compétences pour l’employabilité, est un projet financé par la banque mondiale et suscite de l’engouement au sein des écoles de formation professionnelle. À cet effet, le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail a organisé des formations sur la mise en œuvre du « Projet Booster les compétences pour l’Employabilité » afin de permettre aux cadres du département de s’approprier des méthodologies du projet en vue de participer pleinement à sa réalisation.

 

Dans ce projet, il sera question d’associer les établissements d’enseignement professionnel aux secteurs privés évoluant dans les mêmes domaines qu’eux. Cette démarche permettra à 162 jeunes apprenants venus des centres de formation de Donka, de Ratoma et de Matoto de suivre une formation en chaudronnerie, en menuiserie, mais aussi à la modernisation de la boulangerie.

 

– Le Projet d’Amélioration, de Formation et d’Insertion dans les Secteurs Agricoles et Miniers (PAFISAM) se repose sur trois composantes.

 

Le projet d’amélioration, de formation et d’insertion dans les secteurs agricoles et miniers est un projet initié par les gouvernements français et Guinéen dans le cadre du désendettement. Il a été financé à hauteur de 15 Millions d’euros pour développer les secteurs minier et agricole. Organisé autour de trois composantes, l’organisation du financement du PAFISAM est établie de la façon suivante:

 

1- La composante Industrie et Mine est financée à hauteur de 08 millions d’euros et concerne les écoles ÉNAM, CEPERTAM, ENPETP, et les CFP de Boké, de Matoto et de Beyla.

 

2- La composante Agriculture est financée quant à elle à hauteur de 4 Millions d’euros et touchera la construction de 3 écoles régionales des Arts et Métiers (ERAM) à Koba, Tolo et Macenta et d’un centre de formation professionnelle (CFP) à Macenta.

 

3- La composante Transversale concerne la formation des cadres du département pour le renforcement des capacités de pilotage du ministère et des cadres, dans un partenariat Public-Privé.

 

Cette première journée de la troisième convention des chefs d’établissements riche en échanges s’est achevée par des observations et recommandations soulevées par les participants, observations et recommandations qui seront consignées dans le rapport final pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

 

La Cellule de Communication du Gouvernement

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