L’institution en charge d’organiser les élections en république de Guinée a entamée ce jeudi, une série de rencontre avec les différents bords politiques.

C’est l’Union des Forces Démocratiques de Guinée de Cellou Dalein Diallo qui a constituée la première étape. Bien que le code électoral révisé dans son article 113 et 114 ne prévoit aucunement pas cette démarche, la CENI juge nécessaire de rencontrer les partis politiques pour discuter autour des objections soulevées lors des municipales du 4 février au nom de la paix affirme t- elle, « a l’issue des discussions, nous leurs avons demandé la liste des bureaux de vote qui sont concernés par les PV soient écartés ou modifiés. Dans le cadre des consultations locales, la loi n’autorise pas que les PV des bureaux de vote soient remontés au niveau de la CENI, nous recevons exclusivement les PV de centralisation. Donc, il s’agira pour nous de chercher sur le terrain en vue que ces PV là soient remontés. » Explique Etienne Soropogui Directeur des Operations de la commission électorale Nationale Indépendante.

Poursuivant, il précise que quelque soit l’issue des discussions, cette réexamination n’aura aucun impact sur les résultats déjà proclamé précise Etienne Soropogui : « Il ne nous appartient pas encore une fois de changer les résultats qui ont été proclamés au niveau de la CENI. Par contre, si nous parvenons à comparer ces PV, naturellement dans le paysage politique de notre pays, nous en dresserons un rapport en commençant par le président de la république, le gouvernement, le médiateur et on verra qu’est-ce qui doit être fait.» L’Union des Forces Démocratiques de Guinée revendique 9 circonscriptions dans lesquelles elle a constatée des cas de fraudes avérées en sa défaveur rapporte son porte, Kalémodou Yansané : « Nous ne voulons pas demander la reprise du vote sur tout le territoire national, mais dans 9 circonscriptions, où les résultats ont été criards et probants, nous avions demandé qu’une vérification soit faite. On ne demande pas de faveur, nous volons simplement que les PV que nous avons sous la main que la CENI sorte ces PV officiels, et qu’on compare ces deux document. Si nous avions raison qu’on nous rétablisse dans notre droits et si nous avions tord, alors qu’on donne raison à ceux qui ont fraudé. Je pense que l’exercice c’est d’aboutir à la vérité des votes.» Mais pour l’heure, des observateurs se posent des questions sur cette démarche de la CENI qui disent-ils n’aboutissent à aucune conclusion.