C’est finalement le règlement à l’amiable que l’autorité préfectorale de Dubreka représentées par la préfet Hadja Aissa Sacko et la famille Camara représentée par El hadj Abdoul Balafon ont choisit pour faciliter la relance des travaux de construction de douze bâtiments sur les ruines de l’ex cité razelle située à Négéa au km5 dans la préfecture de Dubréka.
Ce qui met ainsi fin à un contentieux domanial qui opposait la préfecture, à la famille Camara de Kountia qui avait passé en bail le domaine à la société razelle dans les années 50.
Tout a commencé lors de l’opération de récupération des domaines de l’État engagée par le Conseil National pour la Démocratie et le Développement CNDD qui avait retenu cette zone, comme domaine de l’Etat. Les occupants furent alors déguerpis et les maisons démolies.
La famille Camara propriétaire coutumière et authentiques des lieux s’est engagée dans une bataille judiciaire contre les autorités de Dubreka d’alors. Après deux années de jugement, la famille Camara fut réinstallée dans ces droits et la restitution du domaine en sa faveur fut ordonnée. Le premier jugement fut rendu le 10 juin 2010 par la justice de paix de Dubreka et le second par la cour d’appel de Conakry le 17 Mai 2011.
Mais pour éviter que l’État ne perde les douze bâtiments construits sur le domaine, les nouvelles autorités de la préfecture de Dubréka ont engagé des démarches qui ont abouti à un règlement à l’amiable, sanctionné par un procès verbale établi à la satisfaction des parties en conflits dans le quel, il a été conclu et arrêté la restitution au propriétaire des maisons non démolies, des parcelles encore vierges entre autre.
En ce qui concerne les parcelles déjà occupées l’État s’est engagé à payer à titre d’indemnisation un milliard cinq cent millions de francs guinéens au profit de la famille Camara en plus, le recasement de la dite famille dans une zone viabilisée.
Reste à savoir si les actes seront liés à la parole. Attendons de voir
Lébéhoye souaré
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