L’ONG Jeunes Elites de Guinée a organisé samedi dernier au Palais du Peuple, la première édition du concours inter-communal de recherche des mots dans le dictionnaire en une minute. Sur 30 établissements sélectionnés dans les cinq communes de Conakry, seulement 16 ont répondu à l’appel de l’ONG.
Le Président de l’ONG Jeune Elite de Guinée, Seydouba Soumah, a déclaré que ce concours inter-communal de recherche des mots dans le dictionnaire en une minute est né d’un constat qui frappe le système éducatif guinéen. Selon lui, ce concours permettra aussi aux candidats de cerner les techniques de recherche des mots et de maitrise d’orthographe. « L’exercice permettra aussi aux candidats d’avoir l’amour de la lecture et de la recherche ».
Avec le slogan ‘’ la Guinée de demain s’invente dans les écoles’’, Seydouba Soumah et son ONG ont décidé à faire vivre l’amour du livre chez les apprenants, les parents et tout autre personne qui utilise la langue française.
« Nous comptons poursuivre ce concours dans les années à venir, Si tout se passe bien. La deuxième édition de ce concours aura lieu le mois de février prochain », a-t-il promis.
Poursuivant, il a dit : « Jeune Elite de Guinée est une ONG composée de jeunes dynamiques ambitionnés de faire la promotion de l’éducation, des valeurs civiques et morales, du maintien et de la revalorisation de nos coutumes et mœurs. Elle aspire beaucoup à l’avancement du niveau d’enseignement du système éducatif guinéen».
Au terme du concours devant le jury, la candidate de l’école ‘’RAKA Fofana’’, dans la commune de Matoto a remporté le prix. Elle a été récompensée d’un lot de livre pour augmenter sa connaissance. Et les trois autres successeurs ont réussi deux cartons de livres à partager entre eux.
Mais très malheureusement, cette cérémonie s’est déroulée sans aucune personnalité de la République. Les ministres de l’enseignement pré-universitaire, de l’enseignement supérieur, celui de la culture et le gouverneur de ville de Conakry ont tous brillé par leur absence. Beaucoup de jeunes présents estiment que c’est la mamaya qui intéresse nos autorités plus que le sérieux.
Mohamed Soumah