Le jeudi 28 septembre 2017, le Programme d’appui à la décentralisation et à la déconcentration en collaboration avec le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation à organisé une rencontre de travail sur le projet de redécoupage de la capitale et sa périphérie et le statut particulier de Conakry.
L’objectif de cette initiative est de créer une ville dotée d’une autonomie financière, maîtriser le gisement fiscal de la ville et d’organiser la collecte des ressources de manière à couvrir les besoins des populations.
Pour l’expert Jean Michel Rollot, chef du dit projet, cette initiative est de modifier le visage géographique de Conakry de façon à ce qu’on puisse imaginer d’avoir une ville où il fait bon vivre et où l’action publique se déploie au service des populations avec une efficacité plus grande.
La promulgation par le chef de l’Etat du nouveau code des collectivités locales, rend caduc le statut de la capitale Conakry. D’où le besoin nécessaire du renouvellement du statut de Conakry et de sa périphérie. Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, dira que l’aboutissement de ce projet permettra à Conakry d’être une capitale moderne.
Le Général Bouréma Condé, ministre de l’Administration, a recadré la situation en disant que ce fait s’explique par plusieurs phénomènes qui handicapent le développement de la capitale et par delà, empêchent la mise en œuvre d’une véritable politique pour répondre d’une manière efficace aux besoins de la population qui croit de jour en jour.
Pour lui, la priorité est aujourd’hui d’accélérer la mise en place d’administration communale compétente prenant en charge les 32 missions assignées par le code des collectivités locales.
Le projet de relooker Conakry est un financement de l’Union européenne. L’organisation représentée en Guinée par Gerardus Gielen a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la vision 2040 tout en dévoilant les objectifs ciblés de ce projet qui sont : les institutions, la place de l’Etat, la place des collectivités locales, mais aussi le rétablissement des limites entre les communes de la capitale qui se confondent à tout bout de champ laissant le visiteur dans une confusion inexplicable.
Les participants travaillent, sur trois thématiques dont, l’aspect territorial et spatial, institutionnel et celui financier et fiscal. Au sortir des travaux, les communes de Ratoma, et Matoto verront un changement. Celles de Dubréka, Coyah et les iles de Loos pourraient appartenir à la capitale Conakry d’ici à 2040.