La 13 ème conférence internationale des jeunes sur le climat a démarrée dans la ville de Cologne en Allemagne jeudi 02 novembre 2017. Elle accueille plus de mille participants venus de 114 pays du monde.

Au compte de la première journée, les participants ont présenté la situation de leur pays sur le plan environnemental.
 Le constat est catastrophique, les pays dénoncent une situation peu reluisante. C’est le cas au Cameroun où la capitale et certaines zones de l’est du pays vivent une situation accrue de déboisement et de pollution. « Nous avons une grande zone à l’est du pays qui subit chaque jour la déforestation. Ceci, au profit de la métropole et des personnes qui travaillent pour leurs propres intérêts. Dans la capitale économique du Cameroun, nous assistons à une pollution accrue de l’environnement », rapporte Narcisse Feukam Todem, activiste dans le domaine de l’environnement.

La situation est la même en Haïti, un pays frappé plusieurs fois par des catastrophes naturelles. Dans ce pays, « l’environnent est menacé. Il y a des camions qui dégagent la fumée, des personnes qui arrachent des arbres et puis les pays environnants dégagent beaucoup plus de CO2 et ça nous affecte » se plaint Magalie Edouard, géographe. 

La Gambie n’est pas en marge de ce phénomène climatique. La pollution de l’environnement y est bien visible, souligne Thierno Ibrahima Diallo, activiste dans le domaine de l’environnement et de la santé. « Dans mon pays, il y a des camions qui font trop de bruit et dégagent encore plus de fumés, ce qui pollue l’environnement. »
À cette conférence, des ONG internationales et régionales de jeunesse, des acteurs de la société civile et des jeunes, discutent du changement climatique dans le cadre d’un programme comprenant plus de 225 événements.

Diaraye Guirassy, envoyé spéciale