La crise au sein du Conseil National du Patronat de Guinée n’a pas encore connu son épilogue, ce Mardi 5 Septembre Mohamed Habib Ann, l’autre Président élu a aussi animé un point de presse où il dit être le seul président légitimement élu de cette structure patronale. Il a aussi dénoncé les agissements de Ansoumane Kaba dit « Kaba Guiter » et de Sékou Cissé.
Depuis le 10 Décembre 2016 date de son élection, Mohamed Habib Ann l’actuel président du CNP-Guinée affirme qu’il est et demeure le seul président légitimement élu à l’issue du congres électif qui a connu la présence de 29 sur 38 fédérations membres et à la demande du gouvernement explique t- il : « Le dit congrès s’est tenu dans les conditions de respect strict des statuts et règlement intérieur du CNP. Pour une question de transparence, il s’est tenu au vu et au su de tout le monde… A cette occasion, nous avions enregistré également la présence des hôtes et des personnalités à cette élection qui m’a conduit à la tête du Conseil National du Patronat de Guinée » déclare Mohamed Habib Ann.
Poursuivant, Mohamed Habib Ann révèle qu’après son élection, qu’il a reçu les félicitations de la quasi-totalité des institutions et ambassades présentes en Guinée avant d’avouer qu’il est surpris du comportement de Ansoumane Kaba ‘’Guiter’’ et Sékou Cissé qui étaient jusqu’à son élection, président intérimaires : « Nous avions été surpris un mois après et de façon spectaculaire en apprenant la signature d’un protocole d’accord entre Kaba Guiter et Sékou Cissé. Un protocole d’accord qui n’a pas été soumis ni à l’approbation des fédérations patronales, ni au bureau exécutif élu du CNP, ni approuvé par les fédérations patronales » ajout -il
Malgré les coups bas, de ceux qu’il considère comme adversaires, Mohamed Habib Ann affirme que sa main reste tout de même tendue : « J’ai sollicité une synergie d’action, j’ai sollicité auprès de ces patronats un plan de travail, j’ai sollicité une vision commune pour le bien du secteur privé guinéen… Le seul message que j’ai pour eux depuis tout ce temps, c’est la mobilisation au nom du CNP, l’unification au niveau du secteur privé, rendre le CNP uni, fort et prospère »
C’est pourquoi il affirme ceci : « On doit servir le CNP et non se servir du CNP, il est temps de rentrer à la maison »